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85. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315

Nous n’avouons pas toujours cette disposition d’esprit, principe de nos actions ; mais elle se manifeste par nos discours. Mithridate à son arrivée avoue la sienne à son Confident. […] J’avoue que le Poëme Dramatique est fait pour être représenté, & je soutiens en même tems qu’il n’est jamais bon, quand il ne se fait pas lire. […] J’ai prouvé plus haut que la douleur ne nous fait jamais chanter, c’est ce que je puis prouver encore par l’Opera même, par Quinaut lui-même qui avoue la même chose quand il fait dire après la mort d’Alceste :   Que notre zele se partage, Que les uns par leurs chants célébrent son courage, Que d’autres par leurs cris déplorent ses malheurs. […] Les Italiens avouent que leur Poësie Dramatique Musicale, après avoir fait tomber leur Tragédie, devint elle-même si monstrueuse qu’il y fallut mette ordre.

86. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114

Avouons que le genre que nous est si cher, rendra la Postérité joliment spirituelle, & tout-à-fait charmante.

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