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211. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106

ou plutôt n'est-ce pas avouer clairement qu'une chose est pernicieuse lors que ceux qui la font, quelque agréables qu'ils soient, sont notés d'infamie ?

212. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Sans doute, en ne s’arrêtant qu’au simple titre de l’ouvrage, cette réflexion, je l’avoue, peut naître dans l’esprit, et je ne dissimulerai point qu’elle ne m’ait frappé moi-même, et arrêté quelques instants dans l’exécution du projet que j’avais conçu de réunir quelques idées sur ces différentes matières. […] Jean-Jacques n’avait-il pas bien raison de s’écrier : « Je vous avoue que leur majesté m’étonne. […] Si réellement, ne craignons pas de l’avouer, ceux-ci ont trop de propension à secouer le joug le plus doux, à se révolter contre l’autorité la plus sage et la plus légitime, ceux-là quelquefois, osons aussi le dire, éblouis par l’éclat de leur puissance, ne pensent point assez qu’ils n’ont le pouvoir en main que pour faire des heureux. […] Le plus charmant objet de la nature, le plus capable d’émouvoir un cœur sensible, et de le porter au bien, est, je l’avoue, une femme aimable et vertueuse ; mais cet objet céleste, où se cache-t-il ? […] Mais, il faut l’avouer, si la carrière du barreau, par elle-même, est si belle et si noble, avec quelle rapidité, dans le cours de la révolution, n’est-elle pas déchue de son ancienne splendeur, et n’était-ce pas réellement moins du siècle de l’illustre d’Aguesseau que du nôtre, naguères encore on pouvait dire avec ce grand homme ?

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