Il semble qu’il suivrait de là que ce sont les murs et les loges du Théâtre public, les décorations, les habits des Comédiens, les Symphonistes, etc. qui attirent la censure des personnes graves que nous entendons déclamer tous les jours contre les Spectacles, et qu’elles ne condamnent pas la représentation en elle-même, ni la nature des Pièces que l’on représente ; ce qui serait absurde et insoutenable.
Moraïme perd tout sentiment d’humanité même envers son père : elle lui attire une rude bastonnade ; et elle se livre ensuite à Antonio. […] Il ajoute que les Poètes s’attiraient autrefois de l’admiration pour les grands services qu’ils rendaient : ils instruisaient de tout ce qui avait rapport à la Religion et à l’Etat : ils polissaient les mœurs, modéraient les passions, perfectionnaient l’esprit, et apprenaient aux hommes à devenir habiles pour leurs affaires personnelles et pour les emplois publics. […] » Ben Jonson conclut « que l’impudence de ces Poètes a attiré aux Muses la disgrâce du siècle, et a fait tomber la poésie dans le dernier mépris » : il atteste les Universités qu’il a autrefois travailléap, et surtout dans cette dernière Pièce, Le Renard. […] et est-il rien de plus criminel que d’entretenir les autres dans cet esclavage ou de les y attirer ?