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32. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

On ne niera pas non plus qu’ils ne soient une des premieres causes de l’opprobre que les gens sensés attachent à cet état. […] Le Roi a gagé les Comédiens, comme des gens attachés à sa maison & à sa suite. […] Aucun des beaux Arts n’est méprisable ; & il n’est véritablement honteux, que d’attacher de la honte aux talents.

33. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Encore que l’envie soit généralement condamnée, elle ne laisse pas quelquefois de servir ceux à qui elle s’attache le plus obstinément, puisqu’elle fait connaître leur mérite et que c’est elle, pour ainsi dire, qui y met la dernière main. […] Mais enfin, soit qu’il sache la vie de Molière, soit qu’il croie la deviner, soit qu’il s’attache à de fausses apparences, ses avis ne partent point d’un frère en Dieu, qui doit cacher les fautes de son prochain à tout le monde et ne les découvrir qu’au pécheur. […] La dévotion de cette grande et vertueuse princesse est trop solide pour s’attacher à des bagatelles qui ne sont de conséquence que pour les tartufes.

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