Epître du premier livre écrivant à Eucratius, montre assez en quelle horreur et détestation les Chrétiens avaient anciennement les Bateleurs et joueurs de farces, Comédies et Tragédies, et autres choses semblables, jusqu’à priver de la sainte Communion ceux qui s’adonnaient à cet art : Il déclare le semblable en cette Epître, que le Chrétien doit fuir tous Spectacles et Jeux publics, de quelque sorte que ce soit : où de premier coup il s’attache à ceux qui abusaient des témoignages de la S. écriture pour approuver telles folies : puis discourant par toutes les espèces des Spectacles, en fait le diable auteur, et l’Idolatrie mère : rappelant les Chrétiens à contempler plutôt les œuvres de Dieu, et les saintes écritures, comme les vrais spectacles des vrais enfants de Dieu.
Jean Chrysostôme5, que l’on rencontre par hasard dans la place publique, a souvent, par sa seule vue, allumé la passion dans l’âme de celui qui jette sur elle un regard indiscret, des hommes qui assistent aux spectacles, non par hasard, mais avec le plus grand empressement, qui abandonnent l’église pour s’y transporter, qui y passent des journées entières, les yeux attachés sur des femmes méprisables, pourront-ils dire qu’ils ont regardé ces femmes sans un mauvais désir ?