Plaute nous assure que les Poètes ComiquesRud.
raconte l’histoire ; comme il ne devint saint qu’après avoir quitté son exercice, il s’ensuivrait qu’un Comédien devrait faire de même pour assurer son salut : car en effet, il est plus facile de le quitter, que d’entreprendre d’en réformer les abus, puisque moralement parlant un Comédien ne saurait garder la modération que l’honnêteté et la raison prescrivent dans ces sortes de divertissements qu’il donne selon sa profession au public. […] L’on peut dire pour réponse générale à ces trois moyens, que comme il n’y a point de divertissement plus agréable aux yeux du monde que la Comédie, il leur était fort important de chercher les moyens pour s’en assurer une jouissance douce et tranquille, et de faire en sorte que la conscience s’accommodant avec la passion, elle ne la vint point troubler par ces remords.