Les festins frequens à ceux qui se laissent aller facilement à boire avec excés : le jeu pour ceux qui connoissent qu’ils s’y laissent emporter aux juremens & aux blasphêmes : les assemblées & les parties de divertissemens d’hommes & de femmes, pour ceux qui se sentent foibles à concevoir de mauvais desirs, & à commettre d’autres semblables pechez : l’engagement dans une condition, comme de soldat, de marchand, ou d’officier de justice, lorsqu’on sçait qu’on n’a pas assez de courage pour resister aux tentations d’avarice, de larcin, de concussion, ou de vengeance, qui y sont frequentes.
Ces Poëtes cependant devoient être plus encouragés à bien faire, que ceux de la Grece : ce n’étoit pas comme eux, à une assemblée tumultueuse de tout un Peuple, qu’ils avoient à plaire.