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18. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Ainsi, par exemple, ces representations profanes, ces spectacles ou assistent tant des mondains oisifs & voluptueux, ces assemblées publiques & de pur plaisir, ou sont reçûs tous ceux qui amene, soit l’envie de paroître, soit l’envie de voir, en deux mots, pour me faire toûjours mieux entendre, Comedies & Bals, sont-ce des Divertissemens permis ou défendus ? […] Ils m’aprendroient que d’abandonner ces Spectacles & ces Assemblées dans les premiers siécles de l’Eglise, c’estoit une marque de religion, mais une marque authentique ; & qu’en particulier ils ne blamoient pas seulement le Theatre parce que de leur temps il servoit à l’idolatrie & à la superstition, mais parce que c’estoit une école d’impureté. […] Je ne dis pas que ç’a été une Morale fondé sur des raisons propres & particulieres : je vous l’ai déja fait remarquer, & je le répête, ils n’employoient point d’autres raisons que nous, ils n’en avoient point d’autres ; ce qu’ils disoient contre le Théatre & contre ces Assemblées mondaines d’ou nous tachons à vous retirer, c’est ce que nous vous disons ; & tout ce qu’ils disoient, c’est ce que nous avons le même droit qu’eux de vous dire.

19. (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81

3. « D'autoriser par sa présence des assemblées profanes, où toute la morale de l'Evangile est renversée, où toutes les maximes de l'amour se débitent au scandale de la Religion, où l'on n'entend que des chansons qui amollissent, et qui corrompent peu à peu le cœur. […] Ces assemblées ne sont composées que de personnes mondaines, qui avec leurs parures immodestes ne songent qu'à voir, et à être vues.

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