Felix, le plus ancien de nos Auteurs, « qui faisons profession d'une vie honnête, nous nous abstenons de vos Pompes, de vos Spectacles, et de tous les mauvais plaisirs que l'on prend, dont nous savons bien que l'origine est un effet de votre superstition, et que leurs agréments sont condamnables ; Car dans le Cirque qui peut souffrir la folie de tout un peuple qui se querelle ; dans les Gladiateurs le cruel art de tuer les hommes, dans les Jeux Scéniques une prodigieuse turpitude ? […] Aussi ne veut-il parler que des Mimes dont Pline appelle l'exercice un art efféminé. […] les Histrions ne gagnent pas seulement leur vie avec leurs mains, mais avec leurs corps, il fait bien connaître qu'il n'entend pas parler des Comédiens et des Tragédiens, qui agissent plus de la langue que de tout le reste de leurs personnes ; mais seulement des Mimes, Pantomimes, et autres Bateleurs de la Scène et du Théâtre, dont l'art était de s'expliquer bien plus par les postures que par le discours : et nous pouvons découvrir son sentiment, quand il écritDe Spect. […] « On ne doit point recevoir à la Table des Fidèles un Histrion qui persévère en la turpitude de son art, et qui perd les jeunes enfants en leur enseignant ce qu'il a mal appris. » Saint Chrysostome fut unS.
les cheveux serpentent, & entrelacés de furies forment le plus parfait contraste avec les ondulations des cheveux flottans de l’amour : en saisissant les nuances attachées aux différents genres, on reconnoît la main d’un habile artiste ; l’art du Coëffeur des Dames tient donc au génie , c’est un art libre & libéral. […] C’est un art de favoir faire à propos des mouvements de tête, qui mettent dans leur jour la beauté de leur chevelure, & le chef-d’œuvre de leur toillete. […] Les Dames Indiennes n’ont pas cette variété, qui occupe une infinité de Coëffeuses à Paris, & dans les Provinces, mais elles l’emportent pour l’arrangement des cheveux, les Françoises seront bientôt de pair avec le sérail d’Agra & de d’Eli, & même elles enchériront sur toute l’Inde, à la faveur des leçons du sieur le Gros, célébre & immortel Coëffeur des Dames ; il vient de donner un grand Traité de son art, que l’Académie des Sciences joindra aux Traités des arts & métiers, qu’elle donne à ce Traité de la coëffure des Dames, il vient de joindre un beau Supplément, car c’est un art infini, qui jamais ne sera parfait, ne fût-ce qu’un Dictionnaire des termes de toilette. […] Cet Art est si noble, que la Reine d’Angleterre l’exerce, frise, poudre, arrange les cheveux du Roi son mari. […] Denis, à l’enseigne de l’Immortalité, que ses admirables découvertes, dans le grand art de la Coëffure, ont placé dans le temple de mémoire, à côté des hommes les plus célébres des Guerriers, des Philosophes, &c.