Il y a quelque sorte de pacte entre ceux qui représentent la Comédie et ceux qui y assistent, qui rend le péché des uns commun aux autres ; ceux qui donnent leur argent sont censés engager les Comédiens à jouer ; c’est pourquoi les Comédiens seraient obligés par titre de justice à rendre l’argent qu’ils auraient reçu, s’ils ne représentaient pas la Comédie, comme il est arrivé quelquefois qu’ils n’ont point joué, quand ils n’ont pas eu assez grand concours de monde, et qu’ils ne pouvaient pas faire un gain assez considérable pour se dédommager des dépenses qu’il fallait faire, et pour se récompenser de leurs peines. Saint Thomas au lieu déjà cité de la question 168. semble admettre cette espèce de pacte, lorsque parlant des Comédiens qui joueraient avec les conditions qu’il marque, ce qui n’arrive pas dans la pratique, dit S.
En 1609, à l’occasion de quelque désordre arrivé à cet Hôtel & à celui de Bourgogne, le Juge de la Police sit cette ordonnance : Sur la plainte du Procureur du Roi, que les Comédiens finissent la comédie à des heures indues, & qu’ils exigent des sommes excessives, nous leur avons fait très-expresses inhibitions & défenses de jouer passé quatre heures & demie depuis S.