C’est un cheval fouguex qu’aucun frein n’arrête : les monstres, les chimeres, les rodomontades, les hyperboles, qu’il entasse, vrais enfans du délire, font pitié. […] L’histoire nous apprend qu’Hercule (dont l’idolâtrie a fait on Dieu) revenant d’Espagne, après ses grandes expéditions, qu’on appelle travaux, s’arrêta avec sa flotte dans un port d’Italie, y fit des sacrifices aux Dieux, & bâtit dans cet endroit une ville de son nom, Herculea ou Herculanum.
il se ruine pour satisfaire l’inépuisable profusion, & l’insatiable avidité de sa toilette, & prête des armes contre lui-même, en favorisant des folies, & préparant des occasions du crime, qu’il étoit de son intérêt & de son devoir d’arrêter. […] Qui l’appelle, qui l’invite, qui l’arrête ?