Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. p. 146.
Ce ne sont pas jeux défendus de représenter quelque histoire dévote, pourvu qu’on n’y mette pas trop de temps ; qu’on n’en fasse que rarement, comme trois ou quatre fois l’année ; qu’on n’y parle point d’amour, sinon de l’amour divin avec l’âme dévote, et ne s’y passe rien contre la modestie ; qu’on laisse l’habit de dessous, sans jamais se revêtir de ceux des hommes, ni rien qui leur ressemble. […] Les constitutions des Carmes déchaussés de l’année 1645 (Part. […] L’histoire de l’Opéra, et chaque année le Mercure et les autres feuilles périodiques, rapportent avec soin les pièces, les parodies, les compliments qu’on y débite, au grand regret de Messieurs de S. […] Il est vrai encore qu’au grand Séminaire, le célèbre Supérieur qui le gouverne, le plus instruit des maximes du monde, le plus lié avec tout ce qu’il y a de plus grand à la ville et à la Cour, a jugé à propos depuis plusieurs années, de supprimer le théâtre, et malgré toutes les instances qu’on a pu lui faire, n’en a jamais voulu permettre le rétablissement.