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239. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

On sait que la comédie des Précieuses ridicules, représentée plusieurs années avant celle des Femmes savantes, avait déjà flétri, et annulé de même, l’autre réunion de femmes vertueuses et les plus polies, les plus aimables que la France possédait alors. […] Je justifierais peut-être suffisamment cette opinion défavorable au critique sous cet autre rapport, si je voulais m’écarter un moment de mon objet principal, pour faire remarquer que ses principes n’ont pu l’empêcher lui-même de composer, peu de temps avant ses leçons, et de nous laisser l’Etourdi et le Dépit amoureux, qui contiennent des fautes grossières contre la morale, contre la bienséance et contre la grammaire ; et plusieurs années après, un ouvrage des plus bizarres, une autre comédie en cinq actes, dans laquelle on a trouvé plus de choses contre le bon goût que les Précieuses et les Savantes n’en avaient jamais conçu ; je veux parler de son Festin de Pierre.

240. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

Un jeune-homme est bien à plaindre, si dès ses premieres années il se livre au péché, & se prépare ainsi une vie criminelle ou une mort prématurée dans la disgrace de Dieu, qui le punira éternellement. […] Il y a pourtant quelques années que le théatre s’en est emparé, non pour inspirer la vertu, mais pour en faire un amusement.

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