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54. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116

Conclure de là que les jeux : et encore les jeux publics aient été permis à l’ancien peuple ; c’est tellement en ignorer la constitution et les coutumes, qu’on ne doit répondre que par le mépris à de si pitoyables conséquences. Le repos de l’ancien peuple consistait à se relâcher de son travail pour méditer la loi de Dieu, et s’occuper de son service. […] Saint Charlesaj avait prononcé de même : tous les canons anciens et modernes parlent ainsi sans restriction.

55. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Parce que vous ne pouviez pas nier absolument que les anciens Pères n’aient déclamé contre la Comédie de leur temps, vous avez pris le parti de les expliquer, et de faire voir que ce que les Pères avaient dit, doit être appliqué aux excès qui se trouvaient dans les Spectacles des Anciens, et que l’on ne voit plus dans les nôtres. […] Il me semble que je vous entends dire que je n’ai donc pas lu les témoignages des anciens que vous avez rapportés. […] Boursault, ceux qui ne les auront pas vu représenter, n’auront qu’à dire la même chose de leurs Pièces, que vous dites de celles des anciens. […] Il serait par là fort aisé de faire une apologie du Théâtre des Anciens, si les licences et les infamies ne l’avaient gâté dans la suite des temps. […] Et qui vous a dit que les Anciens n’eussent pas le même dessein que vos bons amis ?

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