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58. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

L’amour est un penchant inévitable, qui entraîne tout le monde. […] Heureux si l’amour & le theatre n’avoit tout perdu en lui. […] L’Amour m’inspire, il m’apprend comme on aime. […] L’Amour te permet l’art de feindre. […] Chaulieu pense que réduire l’amour en art, c’est en émousser le plaisir.

59. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

Vous dites que l’amour est le règne des femmes, et de là vous concluez que nous sommes mal gouvernés. […] Faites-vous ouvrir les porte-feuilles de mille gens du monde ; vous y trouverez des milliers de lettres pleines des plus vives images de l’amour. […] Il fit un jour le portrait de l’amour endormi sur le sein de la modestie. […] Non, les Grâces et l’Amour n’auraient jamais pu mieux peindre leur triomphe…. […] n’espérez pas me surprendre ; je vous connais, je connais votre sexe… Si vous le connaissiez, vous ne le fuiriez point ; vous ne seriez pas dans ces bois ; vous chercheriez l’objet que l’amour fit pour vous… L’amour ?

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