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214. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

il fait de cette entreprise, partie de son ministère, et a la témérité non seulement de souffrir que sa Lettre soit jointe au recueil des Comédies de son Ami, mais encore d’en distribuer lui-même des copies, et de tâcher ainsi à se mettre en crédit aux dépens de la Théologie et de la Religion. […] Tout ce qu’on peut faire pour l’obliger, c’est de ne le point regarder comme Casuiste ni relâché, ni sévère, ni modéré ; et de croire ou ne croire pas « trahir la vérité », ni « blesser » personne, en voulant mettre celle de son ami dans « un plein repos » : mais que malheureusement il se trompe et qui pis est : qu’il semble aimer son erreur.

215. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Il a fait assassiner des milliers de citoyens, sur les plus légers soupçons, même ses meilleurs amis, qui l’avoient servi dans ses projets ambitieux, tel que Ciceron qu’il abandonna à la fureur d’Antoine. […] Un de ses amis fait voir à l’auteur qu’Œdipe, la premiere piece de Voltaire, avoit été jouée en 1718, cinq ans avant Mariamne, que la cinquantaine est passée, qu’il s’y est pris trop tard pour la solemniser. […] Joconde, les deux amis, la matrône d’Ephese, le talisman contre le Pape, le curé & le mort, l’âne chargé de reliques contre le clergé, comme une grande partie de ses contes contre les religieux, les prêtres, les choses saintes.

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