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20. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Dites-moi, mes amis, si quelqu’un pouvoit avoir à son choix le portrait de sa maitresse ou l’original, lequel penseriez-vous qu’il choisît ? […] Que ne vous êtes-vous concilié des foules d’amis, que ne vous êtes-vous fait aimer & honorer de tout le monde ? […] Au contraire, nous estimons comme gens d’un bon naturel ceux qui, vivement affectés de tout, sont l’éternel jouet des évenemens ; ceux qui pleurent comme des femmes la perte de ce qui leur fut cher ; ceux qu’une amitié désordonnée rend injustes pour servir leurs amis ; ceux qui ne connoissent d’autre regle que l’aveugle penchant de leur cœur ; ceux qui, toujours loués du sexe qui les subjugue & qu’ils imitent, n’ont d’autres vertus que leurs passions, ni d’autre mérite que leur foiblesse. […] En imposant silence aux Poëtes, accordons à leurs amis la liberté de les défendre & de nous montrer, s’ils peuvent, que l’art condamné par nous comme nuisible, n’est pas seulement agréable, mais utile à la République & aux Citoyens. […] O mes amis !

21. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

O mon amie ! […] jamais, mon amie. […] Mon amie, la Noblesse, sur le Théâtre ! […] mon amie. […] Nous n’en sommes pas-là, mon amie.

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