Vous savez ce que coûte l’absence d’un époux ; vous vous étiez promise de ne plus vous y exposer : mais vous n’éprouvates jamais ce vide que laissent l’indifférence de l’époux, & l’absence d’une amie… Ah ! pour le sentir… Cela n’est pas possible : moi seule je puis connaître ce qu’on souffre loin d’une amie telle que vous.
Écoute, mon amie, il faut quelquefois m’épargner… Non, ce n’est pas ce que je veux dire ; il faut toujours m’ouvrir ton cœur. […] Il ne paraît ni triste, ni dévoré par l’ennui : n’est-ce pas mon amie ?