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293. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

A cette définition du Spectacle dramatique en particulier, j’en ajoute une plus générale, que je trouve heureusement dans un Livre fameux*. […] Ajoutons, que comme toutes ces choses sont pourtant réellement dangereuses sur nos Théâtres actuels, on n’entreprend de les défendre que dans le Système de Réforme qu’on exposera dans le III § : s’il subsistait quelques inconvéniens après l’exécution du Projet, on se rappellera que les meilleures choses ont les leurs.

294. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

qui rapporte l’avoir vu jouer, dit que cette Pièce était excellente ; il y compare l’Auteur aux plus célèbres Poètes comiques des Grecs et des Romains : et la réussite, ajoute-t-il, en fut si grande, qu’elle a donné lieu depuis ce temps aux proverbes de Patelineurs et de patelinage, pour exprimer dans les actions communes un semblable caractère que celui que l’on y représentait. […] Pendant que le Théâtre Français se rétablissait, que l’on y réparait ainsi tous les défauts qui l’avaient fait tomber autrefois dans le mépris ; que les nouvelles Pièces de Corneille, celles de Racine, de Quinault et de Molière, y ajoutaient tous les jours quelques agréments et quelques nouveaux degrés d’estime et d’honneur, les Vénitiens inventèrent chez eux les Opéra.

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