Cette pièce, dit Fontenelle, sent bien le Ministre Poète ; il a bien l’air dans ces trois nœuds de se vanter de ses bonnes fortunes. […] Les pièces de Corneille au contraire respiraient un air républicain, et parlaient assez cavalièrement des Grands, des Princes et des Ministres : quels blasphèmes !
Lully transporta l’Opéra de la rue Mazarine au jeu de paulme du bel air. […] Pomone a plutôt l’air d’une farce que d’un Opéra-Sérieux. […] On veut que l’ouverture par laquelle les Démons sortent de l’Enfer, ressemble à ces abîmes que la terre forme en s’entre-ouvrant : on veut que la voûte d’un Palais se partage, se brise quand une Magicienne ou une Divinité est supposée la fendre pour s’élancer dans les airs.