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246. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29

En répandant par-tout le goût de la friuolité, fournissant un continuel amusement, érigeant la volupté en art, livrant les objets des passions & les enflammant, rendant la jouissance commune & facile par des invitations régulieres & un cercle journalier d’occupations variées & agréables, une matiere inépuisable de conversations, une source intarissable d’images, de lectures, de pensées, il donne un corps à l’oisiveté, un état à la frivolité, une consistance à la mollesse. […] Au reste c’est le sujet le plus facile à traiter, où le succès est le plus sûr & le plus agréable.

247. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381

La plûpart de nos mots finissent par un M dont le son fait une espece de mugissement, au lieu que les mots Grecs finissent souvent par un U, lettre qui rend un son agréable, surtout en terminant un mot. […] Les Comédiens qui savoient ménager & rendre agréable cette voix de Stentor, étoient rares, & il est aisé de concevoir qu’ils pouvoient se servir comme Gracchus, d’un Joueur de Flutte, qui de tems en tems leur donnoit leurs tons, & les ramenoit à ceux de la Nature quand ils s’emportoient.

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