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118. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

N’abandonnons pas notre sujet. […] Les Jeunes-gens se verront plus souvent ; mais, comme l’on sain, les illusions de l’imagination d’un sexe abandonné à lui-même, sont plus dangereuses que la familiarité entre tous deux. […] Qu’y a-t-il d’étonnant, que dans un Pays, où les Sciences étaient méprisées, les Arts abandonnés aux Esclaves, & par conséquent avilis, la Tragédie & la Comédie ayent subi le même sort ? […] Le Rit Chrétien, le moins cérémonieux qui fut jamais, lorsqu’il fut devenu la Religion des Empereurs, abandonna son appareil simple, & prit, comme les autres, une pompe extérieure. […] Cependant l’Eglise, après en avoir fourni l’idée, l’abandonna bientôt tout-à-fait.

119. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7

La multitude des coupables peut arracher la tolérance ; mais elle ne change ni le vice ni la vertu, et la sagesse, supérieure à tous ces nuages, n’a garde d’abandonner la sainteté des règles à la corruption de leurs transgresseurs.

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