L’histoire nous apprend, en rougissant, que l’affreux Tibère faisoit servir l’enfance même à ses plaisirs ; mais ce n’étoit pas le crime de Rome entière ; il n’y avoit point à Rome de rendez-vous autorisés, de lieux privilégiés, de foires où l’on exposât cette nouvelle marchandise bien parée, arrangée avec art, où le riche libertin et le viellard dégoûté vinssent acheter à ses parens l’innocence d’une fille de dix à onze ans.
i, dit qu’ils furent chassés de Rome sous Tibère.