Autant que Corneille élevoit l’ame par la majesté pompeuse des sentimens, autant Racine l’affoiblit & la dégrada en l’attendrissant par les charmes que l’élégance & l’insinuation de ses discours prêtoient à nos foiblesses. […] Comédie, tout Port-Royal, Arnaud, Nicole, Racine, tous les nouveaux Casuistes, Collet, Besombes, Habert, Antoine, Pontas, le P.
» « Les Auteurs concourent à l’envi […] à donner une nouvelle énergie et un nouveau coloris à cette passion dangereuse [l’amour] ; et, depuis Molière et Corneille, on ne voit plus réussir au Théâtre que des Romans [...]. »dv Racine, Crébillon, Voltaire, la Grange, Regnard, Destouches, Piron, Gresset, Marivaux, Boissy, vous n’êtes que des faiseurs de Romans. […] Est-il plus facile de confondre la Politique d’un Philippe II et de se faire admirer dans l’art de bien gouverner par Henri IV et Sixte Quint, que de faire une Tragédie comme Corneille ou Racine ?