ce Prince, par pudeur, ne veut pas dire à sa sœur quel crime a commis sa mère Clitemnestre : que les Poètes de l’Opéra-Bouffon se proposent un si bel éxemple de modestie ; qu’ils gravent aussi dans leur mémoire ces sages préceptes de Boileau : Le Latin dans les mots brave l’honnêteté ; Mais le Lecteur Français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l’outrage, Si la pudeur des mots n’en adoucit l’image (5).
Dès le commencement de la Pièce, il est dit qu’Absalon était fils naturel de David : flétrissure à l’origine de ce Prince ! […] Pour vous dire sur cela ma pensée, je crois que couper des bourses est effectivement la meilleure ressource du monde pour vous : car si ce métier vous réussit, vous voilà délivré de peine ; et si vous êtes pris en flagrant délit, vous en voilà aussi délivré d’une autre manière. » Le jeune La Mode frustré de son attente charge son frère d’injures et l’appelle Le Prince des Fats. […] « Tacite parlant des pensions que Néron faisait à la Noblesse ruinée, pour jouer sur le Théâtre, se déclare contre cet usage ; il trouve qu’il était digne d’un Prince de soulager les pauvres Gentilshommes, et non de les exposer de la sorte ; que la libéralité de Néron eût bien plutôt dû les mettre en état de se passer d’un métier indigne, que de les y engager.