Maunoir, Jésuite, célèbres Missionnaires de Bretagne, rapportent certaines processions, où d’espace en espace on représentait au naturel quelqu’un des événements de la passion de Jésus-Christ. […] 28.) rapporte que les Jésuites ayant remarqué dans la jeunesse Indienne une adresse singulière à imiter et à contrefaire tout ce qu’ils voyaient, se servirent de ce moyen pour leur faire goûter les mystères de la religion, ils dressèrent des théâtres et composèrent des pièces sur la vie, la passion, la mort de Jésus-Christ et de la Sainte Vierge (dans le goût sans doute de celles que donnaient alors à Paris les Confrères de la Passion, dont peut-être ils avaient eu connaissance en Europe), qu’ils firent apprendre aux Indiens, et les leur firent représenter.
D’où il conclut, que, y assister, c’est donc quitter Jésus-Christ et reprendre le démon. « Diabolus autem (est) in spectaculis et pompis suis. […] Jésus-Christ n’a pas dit qu’il était la coutume, mais qu’il était la vérité.