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150. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

Ils les considèrent comme une invention du diable, qui a fait bâtir des théâtres dans les villes pour amollir le cœur des soldats de Jésus-Christ, et leur faire perdre leur force et leur générosité. […] « Oui, mes Frères, ajoute ce Saint, c’est le démon qui a fait un art de ces divertissements et de ces jeux, pour attirer à lui les soldats de Jésus-Christ, et pour relâcher toute la vigueur et comme les nerfs de leur vertu.

151. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Ce n’est pas ainsi qu’on invente ; & les faits de Socrate dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jesus-Christ…. […] Il sçavoit qu’il devoit à Dieu fidélité & service, & qu’en acceptant un duel, on combattoit de front le commandement de Jesus-Christ. « Quelle fureur, dit un Auteur célebre, & quel désespoir que celui d’un Duelliste, qui va de sang froid se livrer à son Juge, chercher son Bourreau, & se jetter dans la prison éternelle, en se faisant tuer, ou par l’engagement d’un faux honneur, ou par une sotte vanité, ou en suivant le torrent d’une coutume détestable, ou même dans le moment actuel d’une haine mortelle, & le cœur tout occupé & tout enflammé du desir & du dernier effet de la vengeance !

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