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71. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

F., comme des hommes qui sont morts au péché, & qui ne vivent plus que pour Dieu. […] Dieu. […] On n’y monte pas sur le théatre pour y parler de Dieu & des moyens de pratiquer la vertu. […] Dieu a établi tous les états différens de la vie qui sont honnêtes & légitimés ; mais il n’a jamais établi la comédie. […] Ils ne viennent donc pas de Dieu, mais du démon qui est l’ennemi de Dieu pour détruire l’œuvre de Dieu.

72. (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26

Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtiea et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. […] Mais aussi comme un fidèle mari et lui-même ami autant que plus il aime sa femme, autant en est (dit-il) plus jaloux, ne veut qu’elle prenne principalement plaisir et délectation qui ravît et lie l’âme qu’en lui et avec lui : ainsi notre Dieu veut que nous quittions tous autres plaisirs qu’en lui et avec lui. Ce que bien entendant Jésus Christ n’a eu rien tant recommandé que l’obéissance de Dieu son père. […] Au contraire Lucifer se plaisant et contentant en l’amour de soi-même, a été privé de la consolation et communication de l’amour de Dieu, lequel seul peut bien-heurer et contenter en tout plaisir et délectation. Et pour cette cause étant réprouvé de Dieu, souverain plaisir, il a été fait malheureux, quels il tâche faire tous ceux qui se laissent abuser par ses maudites suggestions ès plaisirs mondains et charnels toujours dangereux, mais principalement pernicieux, les jours des fêtes, quand la délectation de l’âme avec Dieu son époux, doit prévaloir les voluptés corporelles cessantes, le corps et l’esprit ne pouvant aisément se réjouir ensemble.

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