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537. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

La Nature offre ici des modèles : qu’un Dieu en courroux soit comme la foudre, qu’il laisse des traces terribles de son passage ; que la terreur le précède, & que l’épouvante le suive : mais si Vénus ou l’Amour descendent pour le bonheur du monde, que les fleurs éclosent sous leurs pas : si c’est Mercure, qui vient exécuter les ordres du Maître du Tonnerre, qu’il n’ait pas cet air mesquin, qu’on lui donne dans l’Acte de Bacchus & Erigone. Lorsque les infernales Déités ouvriront les abîmes du Ténare, qu’on entende d’affreux mugissemens ; un bruit comme lorsque les vents & le bitume en flammés s’ouvrent avec violence au volcan horrible au sommet de l’Etna ; que la terre s’allume sous les pas des Furies : sur-tout de la précision ; un Dieu qui manque son coup, tombe au-dessous du dernier des mortels, & n’excite que le rire du mépris. […] » Plût à Dieu que cela fût !

538. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Cette marque de chevalerie fait preuve de noblesse ; mais d’une noblesse d’un genre bien supérieur aux yeux de Dieu, Louis XV fit quelque chose de pareil en faveur du Sieur Belloy, il lui envoya par le Premier Gentilhomme de sa Chambre, la couronne dramatique, en récompense du Siége de Calais : elle lui fut remise sur le théatre au milieu des actrices.

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