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374. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

Tous les suffrages de l’opinion, de la bienséance & de la vertu purement humaine, fussent-ils réunis en faveur de nos Théatres publics, on aura toujours à leur opposer la loi de Dieu qui les défend. […] On ne peut disconvenir que l’oubli de Dieu, le libertinage, la fornication, l’adultere, la jalousie, la vengeance, l’homicide, en un mot, tous les crimes qui déshonorent l’humanité, y sont représentés : désobéissance des enfans, dépenses inutiles & ruineuses, esprit de dissipation & d’irréligion qui y regnent ; tout d’une voix unanime dit anathême aux Théatres. […] Racine frémissoit d’horreur au souvenir de tant d’années qu’il devoit employer pour Dieu ; il détestoit dans l’amertume de son cœur les applaudissemens profanes qu’il ne s’étoit attirés qu’en offençant Dieu ; il en auroit fait une pénitence publique s’il lui eut été permis.

375. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11

Et cela ne nous suffit-il pas pour le déclarer hautement l’ennemi irréconciliable du Dieu qui précipite les impudiques dans l’étang de feu & de souffre ?

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