Cependant un Prélat se croit en sûreté Avec vingt mille écus dont il se voit renté ; Et l’on ne pourra pas à l’Hôtel de Bourgogne, Voir le Rôle plaisant d’un sot et d’un ivrogne, Ou charmé de Corneille au Théâtre Français Aller plaindre le sort des Princes et des Rois.
« Corneille du théâtre abjurant les maximes, » Eût voulu n’en avoir jamais souillé ses rimes. » Lebrun. Le grand Corneille ne se rassura jamais entièrement sur l’abus qu’il avait fait de ses talents. […] « N’est-il pas bien cruel, dit un apologiste du théâtre, que les auteurs de Cinna, d’Héraclius, de Phèdre (Corneille et Racine), aient été fondés à verser des larmes d’un juste repentir. » Bossuet se sert du témoignage de Racine pour prouver que la représentation de ses tragédies est dangereuse à la pudeur. […] » D’Alembert lui-même avoue que l’amour règne dans toutes les tragédies de Corneille. […] Le grand Bossuet a fait tout un traité pour flétrir le théâtre. « Français, Italiens, Anglais, Espagnols, Corneille, Racine, tous, dit le marquis de Pompignan, se réunissent à consacrer à l’amour la muse de la tragédie.