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157. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

»  « Les Auteurs concourent à l’envi […] à donner une nouvelle énergie et un nouveau coloris à cette passion dangereuse [l’amour] ; et, depuis Molière et Corneille, on ne voit plus réussir au Théâtre que des Romans [...]. »dv Racine, Crébillon, Voltaire, la Grange, Regnard, Destouches, Piron, Gresset, Marivaux, Boissy, vous n’êtes que des faiseurs de Romans. […] Est-il plus facile de confondre la Politique d’un Philippe II et de se faire admirer dans l’art de bien gouverner par Henri IV et Sixte Quint, que de faire une Tragédie comme Corneille ou Racine ?

158. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

Il l’emporte sur Corneille & Racine. […] Peut-on s’aveugler jusqu’à ne pas voir que le délire d’adulation de crédite même le peu qu’il y a de bon & de vrai dans Voltaire, & qu’il est encore plus ridicules que la préférence sur Corneille & Racine ? […] C’est que Moliere, licencieux, sans religion, ce que n’étoient ni Corneille ni Racine, étoit un philosophe, &, de tous les philosophes, celui qui a mieux vu les defauts des hommes.

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