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31. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — II. Ce qui rend à irriter la concupiscence combat directement cette fin. » p. 7

se répand dans l’homme tout entier, & coule, pour ainsi parler, dans toutes les veines, pénétre jusqu’à la moëlle des os ; que tout ce qui rend le monde plus redoutable ou plus séduisant ; qui accrédite ses maximes, & donne plus d’éclat à ses pompes ; que tout cela, dis-je, attaque de front l’Evangile, & ne tend qu’à éteindre le feu que Jesus-Christ est venu jetter sur la terre.

32. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

Il est dans l'Evangile deux oracles terribles qui se confirment mutuellement. […] Car, ajoute l'Evangile, vous serez justifié ou condamné sur vos paroles. […] Je n'imagine pas à quel titre on voudrait soustraire le théâtre au jugement de Dieu, et à l'anathème de l'Evangile ? […] Je dis plus, n'eussent-elles rien de mauvais, vos paroles simplement oiseuses et inutiles, écoutez, Chrétiens, et tremblez, si vous comptez l'Evangile pour quelque chose, oui, ces paroles simplement inutiles seront une matière de condamnation devant Dieu : « De omni verbo otioso reddent rationem in die judicii.

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