[saint Jean Chrysostome, Commentaire de l’Evangile selon saint Matthieu, Homélie XXXVIII]. […] [saint Jean Chrysostome, Commentaire de l’Evangile selon saint Matthieu, « Homélie LVII » ; saint Augustin, « Epître à Macédonius » etc.].p : pendant que les lois du siècle qui ne peuvent pas déraciner tous les maux permettaient l’usure et le divorce, ces grands hommes disaient hautement que si le monde permettait ces crimes, ils n’en étaient pas moins réprouvés par la loi de l’Evangile : que l’usure qu’on appelait légitime, parce qu’elle était autorisée par les lois romaines, ne l’était pas selon celles de Jésus-Christ, et que les lois de la cité sainte et celles du monde étaient différentes. […] [saint Jean Chrysostome, Commentaire de l’Evangile selon saint Matthieu, Homélie XXXVIII]. […] [saint Jean Chrysostome, Commentaire de l’Evangile selon saint Matthieu, « Homélie LVII » ; saint Augustin, « Epître à Macédonius » etc.].
Ce n’est pas à nous qu’il faut vous en prendre, si ces lois vous paraissent austères et difficiles, mais à l’Evangile que vous avez embrassé ; cet Evangile qui nous déclare que nous rendrons compte des paroles inutiles ; cet Evangile qui nous ordonne de prier sans cesse, et de mortifier tous nos sens si nous ne voulons pas périr ; cet Evangile qui n’appelle bienheureux que ceux qui pleurent et qui souffrent, qui n’offrent le Royaume des cieux qu’à ceux qui se font violence ; cet Evangile qui est le testament d’un Dieu qui n’a vécu que pour nous donner l’exemple, et dont la vie se passa dans les travaux, dans les douleurs et se termina sur une Croix. […] Comment, sous les lois d’un Evangile qui nous ordonne d’arracher notre œil, s’il nous scandalise, il nous sera libre de nous exposer au plus grand danger ? […] L’Evangile, les Apôtres, les Conciles, les Pères, les Docteurs, tous les Saints ont frappé d’anathème quiconque fréquente les Théâtres. […] Y aurait-il donc un double Evangile, l’un pour ces temps-là, et l’autre pour ceux-ci ? […] L’Evangile est pour toutes les conditions et pour tous les états ; mais ce n’est ni en suivant le torrent du siècle, ni en se conformant à ses maximes, qu’on peut arriver au Royaume des Cieux.