Que d’abondantes richesses fournissent à nos profusions, en nous mettant en état d’opprimer les pauvres et les faire servir à notre faste ; que le peuple applaudisse, non aux Magistrats qui cherchent ses intérêts, mais à ceux qui font de la dépense, et lui donnent des fêtes.
Sa Majesté ne s’est pas contentée de donner la paix à la France, elle a voulu songer à son salut, et réformer son intérieur : elle l’a délivrée de ces monstres qu’elle nourrissait dans son sein, et de ces ennemis domestiques qui troublaient sa conscience et son repos : elle en a désarmé une partie : elle a étouffé l’autre, et les a mis tous hors d’état de nous nuire.