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64. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137

Pour se débarrasser du soin de recevoir des Ambassadeurs, il alla demeurer trois mois a Lyon, y passa son temps à acheter, à un prix exhorbitant, des petits chiens, des singes & des perroquets, alors fort rares, & établit avec de gros appointemens une multitude d’hommes & de femmes pour en avoir soin. […] Ce fut sous son regne que les Comédiens Italiens vinrent en France, & s’y établirent. […] Il est donc parmi les hommes, il est parmi les Chrétiens, des métiers établis pour corrompre, comme il y a des métiers pour apprendre à tuer, des breteurs, par exemple, des ouvriers en artillerie & en poudre à canon : une toilette est une salle d’armes où l’on s’escrime avec le miroir. […] qui l’établit, cette mode ? […] On veut s’établir, on cherche un époux, & c’est par là qu’ils se prennent.

65. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VII. Le mariage dans les Comédies n’est que le voile de ce vice. » pp. 13-14

Rappellons ici un principe déja établi & avoué par les plus grands maîtres de l’art, que la passion qui charme, qui transporte le spectateur, est l’objet direct de la Piéce ; & que tout ce qui ne l’intéresse que foiblement, ne s’y trouve que pour la forme.

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