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371. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Après avoir disposé de ses biens, elle se souvint de la religion Catholique, & demanda les secours de l’Eglise, qui lui furent administrés. […] Voilà un Evangile d’un nouveau goût, & des Pasteurs inconnus à l’Eglise, tous deux libertins, tous deux idolâtres, ou plutôt sans religion. […] Aussi n’a-t-il fait que copier la Faille & Dom Vaissete, ou plutôt les defigurer par son style, & sur-tout en supprimant, en altérant des faits, les tournant à sa maniere, & ce qui est encore pire, y sémant l’irréligion & le mépris pour l’Eglise, selon l’esprit du siecle, en cela bien opposé à M. la Faille & au savant Bénédictin, qui par-tout respectent la religion & les mœurs, & montrent du zele & de la piété, & même aux Toulousains, qui jusques dans ce siecle philosophique avoient toujours eu beaucoup de religion.

372. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

On ne voit que des révolutions tragiques dans l’Empire d’Orient ; plus de trente empereurs détrônés, emprisonnés, assassinés ; plus de vingt hérésies qui ont troublé toute l’Eglise, un schisme absolu qui le sépare du centre de l’unité, des ministres disgraciés, des évêques, des papes martyrisés, guerres, incendies, trahisons, &c. […] Pour les affaires de la Religion, qui ont si fort agité tout ce regne, sur lesquelles il n’est pas permis d’être neutre, quand l’Eglise a parlé : ce n’est pas seulement de la neutralité, c’est une vraie indifférence. […] C’étoit un scandale que les biens de l’Eglise fussent employés en débauche.

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