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362. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

A Noël on lâche des oiseaux dans les Eglises, aux Rois on mange le gâteau, on fait des rois de la fêve, à la Passion, à la Fête-Dieu on fait des représentations ; autrefois on dansoit, on jouoit des comédies, on donnoit des repas dans les églises. […] Les Peres & les Papes ont non-seulement condamné les baladoires, danses en effet très-licencieuses, du premier janvier & du premier de mai, qu’on appelloit d’abord majumes, ils ont aussi défendu, comme nos Rois, les danses publiques les jours de fêtes & dans l’église, comme très-contraire à la sainteté du temps & du lieu.

363. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

Guillaume II, qu’on dit Grand parce qu’il fut le plus grand voleur, se fit Luthérien, s’empara de tous les bien de l’Eglise, qui font aujourd’hui notre domaine. […] La sainte Eglise a ses caprices comme une autre. […] Nos ancêtres, long-temps Païens, se firent Chrétiens pour plaire aux Empereurs leurs maîtres, Luthériens pour envahir les biens de l’Eglise, Calvinistes pour plaire aux Hollandois à cause de la succession de Cleves.

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