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75. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

Je la supprime, aux mêmes conditions que j’ai dissimulé quelques impiétés de Polypore, et que je tais encore celles de Pateline, qui fait d’un passage de l’Écriture une application insolente. […] On ne voit pas quelle peut être la fin du Poète dans cet abus de l’Écriture ; si ce n’est d’égaler Mustapha à Moïse, et la victoire d’un parti séditieux à un aussi grand miracle que le fut la délivrance des Israélites. […] Ce n’est pas là, je crois, l’esprit de ces passages de l’Écriture :  « Que le Seigneur est bon, miséricordieux, lent à punir ; et qu’il n’afflige qu’à regret les enfants des hommes ». […] mêlent avec quelques bouffonneries obscènes, un abus de l’Écriture dont on ne peut en conscience rapporter que ces deux mots. […]  » Amanda se décrie ici elle-même et condamne à la fois le texte de l’Écriture : elle fait voir évidemment que le bon sens et la Religion se trouvent chez elle au même degré.

76. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

Paul lui-même, et plusieurs livres de l'Ecriture, nomment par leur nom et peignent par leurs vrais traits les actions les plus infâmes. […] François de Sales dans ses ouvrages, l'Ecriture même, quoique fort rarement, se permirent des railleries innocentes. […] L'Ecriture rapporte, sans les blâmer ni les louer, deux traits de folie apparente dans l'un des plus saints et des plus grands Rois d'Israël.

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