Or, si le comédien, saisi d’une mort subite, n’a pas eu le temps de demander un confesseur, mais qu’il ait pu adresser à l’être suprême son acte de contrition, et que Dieu dans sa toute puissance miséricordieuse, ait écouté les paroles de repentir du moribond et en ait appelé l’âme à lui ; ce comédien, dis-je, verra donc du haut des cieux, où il jouirait de la béatitude éternelle, son corps profané sur la terre, par le ministre du Dieu même qui lui aurait pardonné !
Et je puis dire en cette rencontre ce que Saint Augustin a dit à l’égard des prières que l’on présente à Dieu pour obtenir des biens qu’il prévoit devoir être cause de notre perte, et que pour ce sujet- la il nous refuse : « Qu’ils pleurent tant qu’ils voudront, qu’ils se lamentent tout le long du jour ; vous avez de la bonté pour eux si vous ne les écoutez pas, et vous leur êtes cruelle si vous les exaucez.