A l’Ambigu, noble dénomination empruntée encore de l’art des cuisiniers, l’inscription qui est tirée d’une prière de l’Eglise, et contient une froide allusion à l’âge des Electeurs, et au nom du chef, sicut infantes Audi nos, m’a paru un chef-d’œuvre d’imprudence. […] Les acteurs sont, les uns d’un âge mur, les autres des enfans. […] La pitié se mêle chez eux à la colère, lorsque sur les fronts de ces enfans, ils remarquent, à travers l’audace et la malice qui déjà renforcent leurs traits, un reste touchant d’ingénuité, douce vertu de cet âge. […] Mais il s’agit bien d’un autre intérêt ; il s’agit d’un nouveau degré de futilité ajouté au caractère national, d’un esprit de bouffonnerie, devenu l’esprit de tout le monde, et qui consiste moins encore à découvrir le ridicule où il est, qu’à le supposer où il n’est pas ; travers funeste, dont l’influence combinée avec tant d’autres causes, telles, par exemple, que la fureur de philosopher tend à détruire tous les principes sur lesquels sont fondés la pudeur, l’amour conjugal, l’attachement des pères pour leurs enfans, et celui des enfans pour leur père, le respect dû à l’âge avancé, &c.
Elle qui a été élevée en esclave, dès l’âge le plus tendre, par un peuple dont on sçait que les premiers soins, sont de priver non-seulement les enfans des Chretiens, mais même ceux d’un âge mûr, qui tombent entre leurs mains, de toutes les marques du Christianisme.