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200. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Donc le clergé qui procède à une telle cérémonie que celle que je viens de décrire, est en opposition directe et avec les lois de l’Etat et avec les lois de l’Eglise. […] Cette procession est si célèbre et si solennelle que tous les ordres de l’Etat sont obligés de s’y trouver. […] Ainsi la puissance séculière doit toujours montrer un bras armé pour faire respecter la religion, et par les peuples soumis à son administration, et par les prêtres eux-mêmes qui peuvent s’égarer parfois dans un système de fanatisme ou d’envahissement d’autorité, qui est réprouvé et par la religion même, et par les lois de l’Etat.

201. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Or il est très-utile à l’Etat d’avoir un joli toupet & des perruques moins épaisses ; le Magistrat en jugera mieux, le Militaire se battra mieux, l’Orateur parlera mieux le grand Vicaire gouvernera mieux, le Prêtre dira mieux la Messe quand les cheveux des perruques sembleront des cheveux naissans & plus près de la peau. […] Echauffée jusqu’à l’ébulition, il se forme une colle, ou plutôt une espece d’empoix, qui pourroit servir à colorer les coëffures, en les empesant, ce qui est encore un secret très-utile à l’État.

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