/ 260
2. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

La Charte a consacré la religion catholique, apostolique et romaine, comme religion de l’Etat. […] Ce que nous venons de dire est si vrai, que le législateur en déclarant la religion catholique religion de l’Etat, n’a pas plus fait à son égard qu’il n’a fait à l’égard de la noblesse ; il n’a point rappelé les anciens privilèges, les anciennes immunités ecclésiastiques, il ne lui a point rendu ses tribunaux spéciaux (les officialités), ni ces droits considérables, qui plus d’une fois, mirent la monarchie en danger, pas plus qu’il n’a procédé à la réintégration des biens immenses qui faisaient du clergé le corps le plus dangereux et le plus riche de l’Etat. […] Si la Charte, je le répète, reconnaît la religion catholique comme religion de l’Etat, c’est dans la ferme intention que cette religion concordera avec notre loi constitutive, et n’attentera en rien aux droits qu’elle consacre à l’égard de tous les citoyens. En effet, la religion catholique n’aurait aucune influence dans l’Etat, si le prince, qui a établi la loi constitutionnelle, ne lui avait assigné et conféré la prééminence sur les autres religions. […] C’est donc aux autorités qui existent dans l’Etat à ne jamais permettre au Clergé de se soustraire aux droits de la puissance établie par Dieu même, pour protéger et gouverner les peuples.

3. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 41 Le salut des Etats, la sûreté des souverains et le bonheur des peuples résident dans la justice. […] Page 131 L’art théâtral devenu légalement une profession dans l’Etat. […] Page 180 La religion est dans l’Etat, et non l’Etat dans la religion. Page 181 Article VI de la Charte, concernant la religion de l’Etat. […] Page 213 La puissance temporelle du pape ne doit pas s’étendre au-delà de ses Etats.

/ 260