La Charte a consacré la religion catholique, apostolique et romaine, comme religion de l’Etat. […] Ce que nous venons de dire est si vrai, que le législateur en déclarant la religion catholique religion de l’Etat, n’a pas plus fait à son égard qu’il n’a fait à l’égard de la noblesse ; il n’a point rappelé les anciens privilèges, les anciennes immunités ecclésiastiques, il ne lui a point rendu ses tribunaux spéciaux (les officialités), ni ces droits considérables, qui plus d’une fois, mirent la monarchie en danger, pas plus qu’il n’a procédé à la réintégration des biens immenses qui faisaient du clergé le corps le plus dangereux et le plus riche de l’Etat. […] Si la Charte, je le répète, reconnaît la religion catholique comme religion de l’Etat, c’est dans la ferme intention que cette religion concordera avec notre loi constitutive, et n’attentera en rien aux droits qu’elle consacre à l’égard de tous les citoyens. En effet, la religion catholique n’aurait aucune influence dans l’Etat, si le prince, qui a établi la loi constitutionnelle, ne lui avait assigné et conféré la prééminence sur les autres religions. […] C’est donc aux autorités qui existent dans l’Etat à ne jamais permettre au Clergé de se soustraire aux droits de la puissance établie par Dieu même, pour protéger et gouverner les peuples.
Page 41 Le salut des Etats, la sûreté des souverains et le bonheur des peuples résident dans la justice. […] Page 131 L’art théâtral devenu légalement une profession dans l’Etat. […] Page 180 La religion est dans l’Etat, et non l’Etat dans la religion. Page 181 Article VI de la Charte, concernant la religion de l’Etat. […] Page 213 La puissance temporelle du pape ne doit pas s’étendre au-delà de ses Etats.