/ 427
371. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

Ils dédaignérent d’abord ce qu’ils étaient incapables de sentir.

372. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

Les festins frequens à ceux qui se laissent aller facilement à boire avec excés : le jeu pour ceux qui connoissent qu’ils s’y laissent emporter aux juremens & aux blasphêmes : les assemblées & les parties de divertissemens d’hommes & de femmes, pour ceux qui se sentent foibles à concevoir de mauvais desirs, & à commettre d’autres semblables pechez : l’engagement dans une condition, comme de soldat, de marchand, ou d’officier de justice, lorsqu’on sçait qu’on n’a pas assez de courage pour resister aux tentations d’avarice, de larcin, de concussion, ou de vengeance, qui y sont frequentes.

373. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Celui qui se sentira touché de ce que j'ai dit, qui voudra se corriger de ses vices, qui sera occupé de la crainte des jugements de Dieu, que la Foi lui représente, et qui commencera de vouloir marcher dans la voie étroite, craindra peut-être de n'avoir pas la force de persévérer, et nous dira ; ma volonté ne durera pas, et je ne continuerai pas dans la voie que vous m'avez proposée, si vous ne donnez des Spectacles à mes yeux, et des objets à mon esprit, qui me tiennent lieu de ceux auxquels je renonce.

374. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

le rapport du procès, trop précipité pour être approfondi, se sentira de la légèreté du style dramatique.

375. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Mais de quels mouvements dans son cœur excités, Sentira-t-elle alors, tous ses sens agités ? 

376. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

On voit par la maniere dont il a parlé de la Tragédie & de la Comédie, qu’il a senti toute la difficulté d’exceller dans la Poësie Dramatique : & comme il connoissoit les caprices du Peuple, il prioit Auguste, qui aimoit les Spectacles, & protégeoit les Poëtes Dramatiques, de conserver aussi quelque bienveillance pour ceux qui aimoient mieux, comme lui, se borner à plaire à des Lecteurs, que de s’exposer aux dédains d’un Spectateur difficile, Quàm spectatoris fastidia ferre superbi.

377. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

On ne peut attribuer cette sagesse du premier & du plus grand des Poëtes qu’à l’idée qu’il se fit de son Art : il sentit que les descriptions amusantes, badines, voluptueuses, ne pouvoient trouver place dans la Poësie Epique, où tout doit être grand, sérieux & utile.

378. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Persistez-vous à dire que vous ne sentez rien ; c’est donc en vain que vous y allez ; et vous êtes par conséquent coupable d’une inutilité et d’une perte de temps considérable, condamnée parmi les Chrétiens aussi bien que la concupiscence. » Ne pourrions-nous pas aussi répliquer à ceux qui nous ont dit quelquefois qu’ils sont insensibles à la Comédie : Vous ne sentez rien. […] Vous ne sentez rien ; C’est peut-être que vous voudriez sentir davantage. […] Rien ne marque mieux combien l’Eglise détestait ce qui sentait le Théâtre que le fait rapporté par Nicéphore L. […] Le saint Patriarche leur représenta avec force, l’énormité de leur faute. « Mais quel mal faisons-nous, direz-vous : je vous plains d’autant plus, répond-il, que vous ne sentez point votre maladie, et que vous n’avez point recours au médecin.

379. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Jamais fruit n’a mieux senti le terroir, jamais enfant n’a plus hérité de ses peres que cette Princesse trés fameuse si la naissance & la fortune ne l’avoit mise infiniment au-dessus des Histrions. […] On sent combien le défit de faire sa cour, l’espérance d’une brillante fortune, l’air & les maximes, & l’exemple du grand monde, l’élévation de ceux dont on leur ordonnoit de faire la conquête, le penchant de la nature, la foiblesse du sexe, des passions naissantes & bien cultivées, le désir de plaire, & la coquetterie naturelle à toutes les femmes devoient faire écouter ces écolieres avec avidité, & goûter avec plaisir des leçons si agréables, & faire les plus grands progres dans leur art.

380. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

Ses attraits réfléchis brillent sur vos pareilles, Et je n’ai pû vous voir parfaite créature, Sans admirer en vous l’auteur de la nature, Et d’un ardent amour sentir mon cœur atteint.

381. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

Il faut qu’on l’air senti, on lui fait baisser le voile.

382. (1631) Panegyrici et orationes « MODESTINUS PROLATARUM CONFUTATIONE RATIONUM HISTRIONES CUM FABULIS SUIS PROCUL AMANDANDOS ESSE DEMONSTRAT. ORATIO X. » pp. 325-352

Jam-ne sentis Rosci quam parum adjumenti actio tua oratoribus importet ?

383. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Ces deux solennités si différentes, pour faire mieux sentir l’esprit qui les anime, sont quelquefois mises en contraste dans le même jour et le même lieu ; car dans bien des villes, sans aucun égard pour la décence, on a bâti les théâtres auprès des Eglises : les deux foules, dont l’une va prier et l’autre offenser Dieu, se croisent et s’embarrassent ; et si l’office est un peu prolongé, comme il arrive certains grands jours, le chant des psaumes et les violons de l’orchestre se troublent mutuellement, et dans un concert très irréligieux, forment des dissonances plus insupportables à un cœur chrétien qu’à une oreille délicate.

384. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Les Jésuites même, qui d'abord commencèrent par ces pièces déguisées, avaient trop d'esprit, pour ne pas en sentir l'indécence : ils abandonnèrent cet air puérile de dévotion porté sur le théâtre, où tout le dément, et jouèrent toute sorte de pièces, qui en effet malgré l'apparente sainteté sont toutes dans le même goût.

385. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Mais il n’a pu soutenir le ridicule, & pour s’en défendre il a donné un Mémoire qui le fait mieux sentir. […] Si le délire du Théatre laissoit réfléchir, n’auroit-il pas senti l’absurdité de cette affection générale : Il faut nous amuser pour avoir droit de nous instruire ; ce n’est qu’en jouant avec les Précepteurs qu’on écoute les leçons, & qu’on en profite.

386. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Destination & succès plus convenable à la dignité, la Majesté Royale, mais on craint le ridicule ; on avance que Louis XIV. avoit eu le même dessein, qu’il en avoit fait jetter les fondemens ; mais qu’ensuite il l’avoit détruit : il sentit sans doute l’inutilité & le danger d’un pareil édifice ; & c’est peut être un des objets ; qu’il avoit en vue, lorsqu’au lit de la mort, parlant à son petit fils il s’accusa d’avoir trop aimé ses bâtimens, & l’exhorta à ne pas l’imiter.

387. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

La première & la plus efficace des réformes sans doute, serait celle des mœurs : mais on sent qu’ici, leur corruption est tout à-la-fois la cause & l’effet : le Théâtre réformé peut, lentement, contribuer à les épurer ; mais les mœurs épurées réformeraient, en un jour, le Théâtre, les Pièces & les Acteurs.

388. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Dis que ce foudre qu’ils ne virent, ni ne sentirent jamais, leur a de male peur fait rendre les derniers abois.

389. (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127

Il fait consister son embarras, en ce que « d’un côté il se sent accablé d’un torrent de passages des Conciles et des Pères, qui depuis le premier jusqu’au dernier ont fulminé contre la Comédie, et que de l’autre il ne saurait lire les Scolastiques modernes qui font grâce à la Comédie, sans se laisser adoucir par la droiture de leur raisonnement, et plus encore par la force de leur autorité ». […] Et si elles assurent qu’elles ne s’y sentent pas émues, on pourra leur répliquer que les ladresp ne sentent pas non plus quand on les pique.

/ 427