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384. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99

Il se fait ordinairement deux questions sur ces Instrumens, qui ont embarassé les plus habiles, & qui ont fait un considerable partage de leurs sentiments.

385. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Malheur à ceux pour qui ce principe est une vérité de sentiment : mais si en effet le fond du naturel est incorrigible, du-moins le dehors ne l’est pas.

386. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82

[NDE] Jusqu’à ce que le roi donne son sentiment après avoir entendu les arguments ci-dessus énumérés.

387. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

Oui, dans le temps même que l’ennemi escaladait les murs, se répandait de tous côtés, et passait tout au fil de l’épée, on jouait la comédie : « Circumsonabant armis muros, et Carthaginensis insaniebat in circo, luxuriabat in theatro. » L’amphithéâtre était plein d’insensés à qui l’ensorcellement du plaisir ne laissait pas entendre le bruit affreux du sac de leur ville, les gémissements des mourants se confondaient avec les cris de joie et les chansons de ceux qui se jouaient au théâtre : « Confundebatur vox morientium, voxque Bacchantium ; vix discerni poterat plebis ejulatio quæ cadebat in bello, et sonus populi qui clamabat in circo. » N’était-ce pas, ajoute ce Père, forcer Dieu à exterminer un peuple pour qui il avait peut-être encore des sentiments de miséricorde ?

388. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88

« La feinte et l’artifice sont leurs talents, elles savent sous un maintien déguisé et un air modeste, couvrir un cœur dévoré de l’amour des richesses, et dépouillé des sentiments de vertu, qui n’est pour elles qu’une gêne importune.

389. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

Notre scène lyrique, encore dans l’enfance du théâtre(a), semble s’être ressentie plus que les autres de la contradiction entre le systême de l’opinion & le sentiment du préjugé, quoiqu’avec beaucoup moins de fondement, & l’on diroit que l’on n’a point encore eu jusqu’à présent une juste idée de ce genre. […] Le produit excédant de beaucoup les frais du Spectacle, le surplus alors pourroit être employé au soulagement du malheureux contribuable des campagnes, & à l’extinction de la dette nationale, tandis que d’un autre côté, les pièces ramenées à la pureté de l’ancien Théâtre des Grecs, & la comédie devenue réellement l’école du monde, l’amour, peint alors avec les traits du plus pur sentiment, remettroit en honneur le mariage un peu déchu de son ancienne considération : & c’est ainsi que l’exécution de ce projet serviroit au bien & à l’avantage général de la Nation.

390. (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877

La première, tel a été le sentiment des Philosophes, et des Théologiens,Première. […] Procurez donc, âme Chrétienne, cette intention en votre jeu, vous y mériterez beaucoup ; ne jouez pas par le seul motif de la nature, et du sentiment (les bêtes jouent ainsi à leur mode,) ni même par le seul mouvement de la raison, car un Philosophe Païen le peut ainsi faire ; mais relevez votre jeu à un motif plus haut, qui est la volonté, et le bon plaisir de Dieu. « Ceux qui sont mûs et portés par l’Esprit de Dieu, sont ses enfants »,87 dit saint Paul, « et là où l’esprit de Dieu portait les quatre animaux », attelez au chariot de la gloire de Dieu, « là ils marchaient », dit Ezéchiel.

391. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

» Tu ne te serais pas attendu à ce subterfuge : tu n’aurais jamais cru que s’intéresser à un malheureux qui va recevoir le salaire dû à ses crimes sur un échaffaut, se délivre de ses gardes, perce la foule, & trouve le moyen, par une fuite précipitée, de tromper ceux qui le poursuivent, soit se mettre à sa place, quand même j’aurais servi à lui faire un passage à travers la populace ; ce sentiment est chez tous les hommes pensans, hors chez des barbares, comme Jean-Jacques Rousseau ; être l’instrument innocent de son évasion, n’est point s’associer à ses forfaits ; l’humanité en est garant, quoiqu’ennemie des voleurs & des assassins. « Un peuple (dit-il) voluptueux veut de la musique & des danses ; » il veut parler des Français ; son Devin de Village est la preuve qu’il connaît l’esprit & le goût de la nation ; il a donc contribué lui-même à corrompre nos mœurs. […] Ce sentiment n’était-il pas dans le cœur de tout galant homme ? […] non, les apprêts même des supplices sont incapables de me faire changer lorsque je n’ai point tort, au milieu des tortures, aux portes du trépas, Je ne crains point la Mort & j’en fais vanité, Un sentiment si bas flétrirait ma fierté : Le lâche la redoute, à l’approche il succombe… Le grand cœur ne la sent que dans l’instant qu’il tombe. […] Son sentiment est appuyé sur l’autorité d’Hérodote.

392. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

Mais on seroit plus curieux de connoître quelles passions sont les plus dangereuses de l’amour ou de la cupidité ; comment on doit distinguer, la prudence de l’astuce ; sur quoi se fonde la parfaite amitié, & si ce sentiment doit être compris au nombre des vertus.

393. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Trois jours après, le Parfumeur étant venu lui demander son payement, en eut pour réponse, qu’il avoit changé de sentiment, & qu’il pouvoit faire du corps ce qu’il voudroit.

394. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

Qui oserait faire l'apologie d'une joie indécente qui blesse la délicatesse de la pureté, je ne dis pas d'une manière grossière, que les premières lois de la politesse interdisent aux honnêtes gens, mais encore par ces obscénités voilées de la gaze de l'équivoque, assaisonnées du sel d'un bon mot, déguisées sous des noms empruntés ou des allégories délicates, délayées dans des sentiments tendres, glissées dans la naïveté des expressions, perçant jusqu'à travers le masque de la condamnation ?

395. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Natalis Comes, l’Abbé Banier, & quelques autres Mithologistes ont cherché dans l’histoire l’origine de cette fable en Grece, en Asie, en Affrique : cette diversité de sentiment en démontre l’incertuitde. […] Elle joue le sentiment ; que de douceurs, de flatteries, de protestations d’amour & d’estime, de serment de fidélité !

396. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

Il est difficile que se confessant si souvent on ne le fasse pas coûtume & sans presqu’aucun sentiment de ses fautes.

397. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 225 Sentiments du père Bouhours, jésuite, sur la comédie.

398. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Pour n’en pas convenir (répondez-vous) il faudroit n’avoir ni oreille, ni sentiment. […] N’est-ce pas au contraire dans les ambiguités de l’équivoque, ou dans la tendresse vicieuse du sentiment que l’Acteur se complaît, & s’efforce de plaire ? […] N’étudie-t-on pas tous les agrémens du geste & de la voix pour surpasser (s’il est possible) le Poëte même, & pour paroître avoir le sentiment plus exquis & le discernement plus fin dans l’action, qu’il ne l’eut dans le feu de sa composition ?

399. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Les noms vénérables dont on abuse pour justifier les spectacles, les décisions prétendues favorables, les anecdotes fabriquées, les sophismes, tout cela n’est que du bruit, & un bruit bien foible contre le sentiment de la conscience.

400. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

C'est une mauvaise marque de finesse de sentiment, que d’avoir confondu les Chamillardes avec les Hérésies imaginaires, et les Enluminures avec l’Onguent à la brûlure d ; et si vous avez eu si peu de discernement en cela, il est difficile que vous en ayez beaucoup en autre chose.

401. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

Cyprien ; d’autres dans l’occasion en ont témoigné leur sentiment. […] Rappellez-vous, le sentiment du sublime Fénélon, cité pag. 24.

402. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

Tel est le sentiment unanime de tous les sages de l’antiquité sur les spectacles.

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