Si on avait pris cette précaution, on n’aurait point vu les Abbés de Pure, Boyer, Bois-Robert, d’Aubignac, Pélegrin, se déshonorer par leurs pièces dramatiques, lesquelles même par une nouvelle indécence étaient souvent plus libres que les autres.
Un Comédien affectant de grands airs, parlant de ses gens, de ses équipages, de ses bijoux, le disputant à ce qu’il y a de plus élevé, se familiarisant avec lui ; une Actrice enseignant à une nouvelle débutante ce jargon méprisant, ces démarches altières, etc. tout cela vaudrait bien le ridicule de M.
Desprez de Boissy donne une nouvelle force aux raisonnemens & aux preuves des Philosophes qui condamnent les Représentations Dramatiques…. […] La déclamation théatrale n’est pas une seche répétition où la mémoire fait tout : c’est une nouvelle composition ; la richesse & la diversité des expressions qu’elle fournit sont étonnantes. […] On croit devoir se procurer une nouvelle éducation. […] Clément XI en usa de même en 1701, sur la nouvelle Requête qu’ils oserent lui adresser à l’occasion du Jubilé, auquel ils prétendoient pouvoir participer, sans renoncer à leur profession101. […] « L’art du Théatre ne consiste plus qu’à donner une nouvelle énergie & un nouveau coloris à la passion de l’amour.
de la Roque, en rendant compte dans le Mercure du mois de Mai 1731 de la nouvelle édition des Discours du P. […] Traité de la Réformation du Théatre, par Louis Riccoboni, ancien Acteur Italien, nouvelle édition. […] Il auroit fallu pour la peupler, que ce Philosophe eût créé des hommes nouveaux ; & pour fonder le Théatre que je propose, il faudroit pétrir des hommes d’une pâte toute nouvelle. […] « Ces principes de corruption reçoivent une nouvelle force des Spectacles publics, où les peres & les meres ont l’imprudence de s’empresser de conduire leurs enfans de l’un & l’autre sexe. […] Le manque de Spectacles seroit une oisiveté, & par conséquent une nouvelle mere de vices.
Les autres Conciles ont condamné par des motifs qui n’existent plus : c’étoit l’ancienne comédie, non la nouvelle.
Les Romains, pour faire cesser la Peste qui les affligeoit, introduisirent une nouvelle peste, bien plus dangereuse, suivant S.
Mais comme le peuple aime ces amusements, et que les Magistrats municipaux les favorisent, une nouvelle troupe s’étant présentée, et ayant promis d’être plus circonspecte, le théâtre a été rétabli.
» Ainsi voilà comme une nouvelle confirmation de l’excommunication des Comédiens.
Les femmes, voyant les adorations qu’on ne cesse d’y prodiguer à leur sexe, se pénètrent tellement de ces idées nouvelles, s’enfoncent tellement dans cette nouvelle atmosphère, que bientôt elles prennent en dégoût les affaires de leur famille et les choses de la vie commune : lorsqu’elles rentrent chez elles, l’esprit plein de ces brillantes extravagances, tout leur déplaît, et surtout leurs maris qui, occupés de leurs affaires, ne sont pas toujours d’humeur à leur prodiguer ces complaisances ridicules dont elles sont les objets dans tous les romans, dans toutes les pièces de théâtre et dans tous les ouvrages où une vie idéale est substituée à la vie véritable.
Elle est traduite de l’Espagnol, nouvelle observation qui doit vous désabuser sur le compte des Dramatiques. […] , p. 21-22 : « Il s’ensuit de ces premières observations, que l’effet général du Spectacle est de renforcer le caractère national, d’augmenter les inclinations naturelles, et de donner une nouvelle énergie à toutes les passions.
Cette nouvelle Comédie ne méritoit pas moins toute l’indignation de l’Eglise.
Quoi qu’il en soit de la modestie moderne sur la galanterie, il est du moins de notoriété que notre siecle n’est pas converti sur la médisance : presque point de piece nouvelle où il n’y ait des traits malins contre quelqu’un.
.° La maniere dont cette femme le tente, est une nouvelle indécence.
Voici mes preuves, la nouvelle histoire du théatre Italien m’en fournira.
Maur, Editeur de la nouvelle édition des Œuvres de M. […] Citation de son Ouvrage intitulé : Nouvelle Démonstration Evangélique, a, 301 Lande (de la).
Si la nouvelle y fut parvenue, c’en étoit fait de leur nom. […] L’élégance legere des habits a la même date en Angleterre que la nouvelle religion.
[NDUL] Bibliothèque des Pères, nom que portaient plusieurs collections des ouvrages des Pères : Bilioteca veterum Patrum et antiquorum Scriptorum ecclesiasticorum, latine, par Margurin de La vigne, Paris, 1575, 8 vol.in-folio, Appendix, sive tomus nonum, 1579, in-folio ; nouvelle édit., Paris, 1589, 9 vol. in-folio ; Magna bibliothéca Patrum et scriptorum ecclesiasticorum, Paris, 1644, 17 vol. in-folio ; Maxima bibliotéca veterum Patrum, Lyon, 1677, 27 vol. – Caffaro désigne l’une ou l’autre de ces collections, à moins qu’il ne parle en général des ouvrages des Pères. […] Il y était spécifié que les personnes appartenant à la noblesse pourraient monter sur cette nouvelle scène sans déroger.
Après avoir vu les applaudissements constamment prodigués à tant de pièces régicides, pouvait-on s’attendre à ceux dont on a comblé une tragédie nouvelle qui combat le plus fortement cette morale meurtrière ? […] Mais le Prince vient d’accepter la dédicace du Siège de Calais, l’a fait imprimer à l’Imprimerie royale, comme un ouvrage utile à l’Etat, faveur encore très nouvelle, et ce qui n’est nullement indifférent, il a donné à l’Auteur une médaille d’or et une gratification considérable.
Si l’introduction de tels jeux, faites par Jason à Jérusalem2 Mac. 4 dm , sous la tyrannie d’Antiochus, était une marque du changement de la Religion Judaïque en la Païenne ; l’on n’en peut rien espérer de bon en l’Eglise Chrétienne : De fait, entre les jeux, que les Païens jouaient à l’honneur de leurs faux dieux, et ceux que les Papistes jouent quelquefois aux fêtes de leurs saints, il n’y a pas plus de différence, qu’entre la vieille et la nouvelle Idolâtrie, au jugement de Vives mêmeCommen. in civi. […] Mais pource que outre les autres brocards, on nous appelle aussi Docteurs de nouveauté, adonnés à notre sens, etc., faut voir, si nous sommes les premier auteurs de cette opinion, prétendue nouvelle, ou si nous sommes seuls en l’erreur que l’on nous attribue ; et si nous ne saurions repousser les exemples, dont on fait bouclier, par d’autres aussi authentiques : Ci-dessus nous en avons déjà produit quelques-uns ; et combien qu’après avoir ouï Dieu parler en l’Ecriture, il soit superflu, d’ouïr les témoignages des hommes ; toutefois, afin de satisfaire aux plus difficiles, et à ceux, qui écoutent plus volontiers les hommes que Dieu ; nous en amènerons encore quelques autres.