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279. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Ce qui frappe le plus , dit-il, & sans doute ce qui est le plus édifiant, c’est un nombre prodigieux de Dames, dont la parure & l’élégance sont éblouissantes, & une quantité de jolies filles , toutes Vestales, & d’une modestie ravissante, qui, comme autant de Nymphes enchanteresses, attirent tous les regards, sans pouvoir les fixer , & dont on peut dire que l’ éloge de leurs charmes est dans le cœur de ceux qui les voient, sur tout de ces hommes élégans, qui voltigent sans cesse au tour d’elles, s’empressent de les servir, & de s’attirer des aillades favorables.

280. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Louis XII, le Pere du Peuple, étoit l’ami déclaré, le protecteur, l’allié de Borgia, son zélé défenseur, qui lui fournit des troupes dans ses usurpations, l’attira en France, lui donna le duché de Valentinois, le maria, quoique bâtard & sous-diacre, avec la sœur du roi de Navarre, grand-pere d’Henri IV, il le fit dispenser de son vœu de continence, comme lui-même fit dissoudre son mariage avec la Bienheureuse Jeanne de France, fille de son prédécesseur, pour épouser sa maitresse, comme fit depuis Henri VIII, roi d’Angleterre.

281. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238

Vous m’annoncez, par éxemple, le Maréchal-ferrant ; je m’attens qu’il lui arrivera des choses qui le concerneront en particulier : or quelle est ma surprise, en voyant qu’il ne fait que paraitre, sans éprouver aucun événement ; & quand je m’apperçois que ce n’est pas pour lui que je dois m’intéresser ; mais en faveur de sa fille Janette, & d’un certain Colin, qui sont des personnages subalternes ?

282. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

de détourner nos yeux d’une femme bien parée, et de ne pas regarder une fille en face, de peur que sa beauté ne nous soit un sujet de scandale et de chûte, comme cela est arrivé à plusieurs ;Ibidem.

283. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

L'Eglise a toujours condamné avec indignation ces profanes extravagances ; elle a enfin réussi à les bannir du lieu saint, il n'en reste que quelques légers vestiges dans les processions de la ville d'Aix, dans quelques Communautés de filles, où le jour des Innocents les Pensionnaires sont les maîtresses, dans plusieurs paroisses de campagne, où le jour du Patron on fait des cérémonies singulières, surtout dans les folies du carnaval, dans les bals et les comédies ; ce que l'Eglise n'a jamais pu abolir, non plus que les vices qui les produisent, et les crimes qu'ils font commettre.

284. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Les jeunes gens particulièrement, et les filles, dit-il, y sont embrasées, du feu d’une passion brutale, qui est excité par ce qu’on y voit, et ce qu’on y entend. […] Enfin elles défendent qu’il y ait aucun personnage de filles, ni aucuns divertissements.

285. (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662

une fille chrétienne qui ayant vécue dans la modestie, croyant qu’il lui est permis de prendre quelque chose d’extraordinaire, se met au hasard de se perdre. […] Car, c’est dans ces rencontres que les yeux s’y trouvent aussi libres, que les pieds & que les mains ; les paroles à double sens s’y font entendre distinctement, le bruit & le tumulte de l’assemblée y laisse dire beaucoup de choses que la retenue ne permettroit pas ailleurs ; les libertés qu’on croit illicites dans d’autres endroits semblent demeurer ici permises : d’ailleurs, la nuit qu’on choisit ordinairement pour ces assemblées, comme étant l’ennemie de la pudeur & la confidente des crimes, donne de la hardiesse aux plus timides pour tenter leurs pernicieux desseins ; & les filles croient être plus parfaites pour savoir bien danser, que pour savoir bien vivre. […] Si vous entrez dans la chambre de cette personne qui se dispose d’aller au bal, vous la trouverez devant un miroir, le consultant sans cesse, environnée de filles de chambre qui s’étudient à orner sa tête de frisures, de rubans ; elle pratique mille inventions pour attirer les yeux de l’assemblée ; & Dieu veuille qu’elle n’ait point encore de plus mauvais desseins. […] Comme Herode célébroit le jour de sa naissance, la fille d’Herodiade dansa, & lui plut.

286. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Fille ou femme débauchée et publique (Dictionnaire de l’Académie).

287. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Est-il décent que des Prêtres assistent à des pièces exécutées par des filles ?

288. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

« Je suis la plus malheureuse fille du monde.

289. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Il critique les Romains de faire des personnages Muets de femmes qui ne sont pas mariées : il appelle cela, « l’éducation de la vieille Elizabeth, dont la maxime était que les filles se présentassent et ne parlassent point ». […] Landaus prescrit à ses filles de sages règles de conduite : elles avaient à demeurer dans une terre étrangère, et à y lutter contre l’indigence et l’esclavage, circonstances qui ajoutent de nouveaux dangers à la vertu.

290. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Elles y voient des filles qu’on appelle vertueuses, qui se livrent néanmoins à cette passion sans conséquence : elles les voient préférer le choix de leur cœur à celui de leurs parents, s’exposer à tout, mettre tout en usage pour le soutenir : ces parents à la vérité les inquiètent, menacent, fulminent ; mais ils cèdent enfin : les amants sont unis ; et après quelques légères persécutions, leur passion triomphe, est satisfaite. […] Elles voient les mères de Théâtre en faire autant, elles ne voient pas les filles en faire mieux ; au contraire elles voient tous leurs projets réussir, et leur industrie tromper les soins et la vigilance des personnes chargées de leur conduite. […] On ne voit même paraître qu’un instant la fille qu’on destine au héros de la Pièce.

291. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Filles séduites ou séductrices, femmes infidelles, maris débauchés, domestiques corrompus, ne sont-elles pas toutes un tissu de scandale ?

292. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Une fille de condition peut avoir une galanterie sans être infame ; pourquoi les Actrices le sont-elles ?

293. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Vincent de Paul) bâtissait des hôpitaux, fondait des séminaires, instituait une Congrégation de Missionnaires pour annoncer la parole de Dieu, une Congrégation de filles pour aller de toutes parts secourir les malades ; et un Cardinal de l’Eglise Romaine établissait une académie de Missionnaires du vice de l’un et de l’autre sexe : les Actrices de l’opéra et des Sœurs de la charité ; des Acteurs, et des Lazaristes ; des hôpitaux et des théâtres ; des sommes immenses répandues d’un côté pour soulager des pauvres, de l’autre pour payer des Musiciens et des Danseurs, etc.

294. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

, un Juge, qui ayant été convaincu de crime fut exécuté à mort ; et l’on y récita la Tragédie de Cynira, dans laquelle lui et Myrra sa fille furent tués. […] » On défendit la même année par une Loi donnée à Trèves de faire aucune insulte aux filles de Comédiens, qui vivent d’une manière irréprochable. […] Que dirons-nous encore, Messieurs, de tous ces endroits où Saint Paul recommande si fort la modestie aux femmes et aux filles ? […] , qu’on n’en fera que très rarement, qu’on prendra toujours des sujets de piété, et qu’il n’y paraîtra point de personnage de femme ni de fille. […] On le souffre néanmoins en certaines occasions ; mais j’ai ouï dire à des Visiteurs de l’Oratoire, qu’on observe partout inviolablement de ne laisser jamais paraître sur le Théâtre aucun personnage de fille ni de femme.

295. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130

Hecube qui après avoir vu périr sa Ville, son Palais, son Mari, ses Enfans, dans le moment même qu’on lui est venu arracher sa fille pour l’immoler, trouve le cadavre du dernier de ses fils qu’elle croyoit avoir sauvé, souffre des maux qu’elle n’a point mérités, & Euripide a excité la Pitié par cette Tragédie qui offre le Spectacle des miseres humaines, accablant un Personnage ordinaire, dont les qualités personnelles n’excitent en nous ni admiration, ni haine. […] Ce n’est point assez d’y voir une Fille qui recevant dans sa chambre un homme couvert du sang de son pere, s’entretient de son amour avec lui, en gémit avec lui, & qui lui est enfin destinée pour épouse, par un Roi qui paroît autoriser le crime : on y entend toujours vanter cette affreuse justice qu’un Particulier se rend à soi-même ; & dans une Nation où les Rois, par des Loix si sages travaillent à éteindre la fureur du duel, on entend le coupable de ce crime s’en glorifier sans cesse, l’appeller une bonne action, & son Pere transporté de joye comparer ce funeste exploit aux Exploits guerriers contre les ennemis de l’Etat, en disant à ce Fils, Ton premier coup d’épée égale tous les miens.

296. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

C’est de railler la faute que fait un homme de rien, en épousant une fille de qualité.

297. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Tandis que Lisandre étoit à table avec ses Capitaines, un Musicien chanta par hazard ce Vers du Chœur à Electre, Fille d’Agamemnon, je suis venu dans ta rustique chaumiere.

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