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405. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

… Sçachez que l’on seroit mieux fondé à demander au P. […] Il y demande si l’Histoire Sainte peut fournir un sujet au Poëme dramatique. […] Vous me demandez, disoit-il, pourquoi je répete les mêmes choses : mais pourquoi ne quittez-vous pas vos mauvaises habitudes ? […] Voici quels étoient les motifs de sa demande : « Je crois, dit-il, qu’un Poëte a autant de droit d’être reçu dans votre Maison qu’à la Comédie. […] On demanda en 1775 une Inscription pour le Théatre de la Ville de Rouen.

406. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

Croix, jour auquel l’Eglise commence de faire des prieres publiques qu’elle continue jusqu’à la Croix de septembre, pour demander à Dieu la conservation des fruits de la terre : ut fructus terræ dare & conservare digneris .

407. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

L’horreur que l’on conçoit de ces Spectacles, ferme les yeux à la vanité (ce que le Prophète demandait à Dieu avec instance « Averte oculos meos ne videant vanitatem. » Ps. 118 [Psaume 118 [119], verset 37] :) Elle ôte à la chair ce qui entretient ses flammes impures,  et conserve son intégrité : Elle empêche la superbe de glisser son poison dans l’esprit, et de le surprendre en le détournant de ces jeux, où l’on donne l’honneur et la gloire à ceux qui ont porté plus haut ses mouvements déréglés C’est pourquoi depuis l’établissement du Christianisme, et que Jésus-Christ crucifié a été proposé aux hommes comme la voie, la vérité, et la vie, qui conduisent à la béatitude, les partisans de l’idolâtrie ont toujours attaqué ces sentiments catholiques, comme les plus opposés à la superstition : Et les Pères ont été obligés de prendre leur défense, comme un des points principaux de notre créance, et de composer des livres entiers pour les soutenir.

408. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

Je hasarderai à la fin du second volume quelques idées qui pourront peut-être concourir avec les moyens déjà indiqués, à cette réformation depuis long-temps demandée.

409. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

) rapporte qu’un Ambassadeur de quelque peuple barbare ayant assisté aux spectacles, & vû la fureur avec laquelle les Romains y couroient, demanda fort sérieusement : Ces hommes n’ont-ils point des femmes, des enfans, des amis, des maisons de campagne, des exercices du corps, qui puissent les amuser, sans recourir à ces objets imaginaires ?

410. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

ils cherchent à vivre, ils vendent leurs talens pour avoir du pain, & se prêtent à tout ce que le libertinage leur demande.

411. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192

Quel art ne demande pas la distribution du coloris ? […] Il demande un Architecte confommé.

412. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

Puis pour s’échauffer en hyver d’un bois très-sec La flamme claire, & quand je serai bien chauffé, je demande encore du café. […] Le célebre Farinelli jouoit le rôle d’un héros captif ; il imploroit d’un air si touchant sa grace & celle de sa maîtresse, auprès d’un tyran farouche qui les avoit fait prisonniers, que l’acteur qui représentoit le tyran fut tellement attendri, qu’au lieu de refuser, conformement à son rôle, la demande du héros, il fondit en larmes, l’embrassa tendrement, & lui rendit la liberté.

413. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Demandez à Tertulien, Mademoiselle, ce que c’est qu’un Spectacle ?

414. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 192 Des capucins, des cordeliers et des Augustins demandent l’aumône par placet aux comédiens en France, et font des prières pour la prospérité des théâtres.

415. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Je veux qu’il y eûtt quelque mal à la voir, ou à la représenter, je demande si c’est par le moyen de ses injures qu’il espère l’abolir, et nous priver de ce divertissement, ou si c’est par la chaine de ses calomnies qu’il croit garrotter nos consciences, s’il était aussi soigneux de lire S. 

416. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

La bouche du Prêtre est dépositaire de la science sacrée, on lui demandera l’explication de la loi ; est-elle dépositaire des folies du théâtre ?

417. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

» Un jour il demandait au Duc de Montpensier ce qu’il pensait de ces opérase : « Je pense, répondit-il, que Votre Majesté mérite tous les éloges qu’on lui donne, mais je ne puis comprendre comment elle peut souffrir qu’ils soient chantés par une troupe de faquins dans le temple du vice et de la débauche. » Quelle vertu, quelle vérité, quelle fermeté !

418. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Canon VI. et plusieurs autres Conciles ont fait les mêmes défenses30, et ils n’ont fait en cela que renouveler les Lois des Empereurs Chrétiens, qui disaient avec tant de religion et de justesse à ceux qui demandaient des spectacles les jours de Fête, « aliud supplicationum noverint tempus, aliud voluptatum ».

419. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

La Simphonie qui précède le chant & le termine, semble lui donner trop de dignité & de noblesse ; elle est mieux placée devant & après les Ariettes de l’Opéra-Sérieux, où les passions grandes & sublimes demandent plutôt cette préparation majestueuse à leur développement.

420. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Elles se plaisaient à l’effusion du sang des gladiateurs, et montraient plus d’acharnement que personne à demander leur mort : « Pectusque juventis Virgo modesta jubet converso pollice rumpi. » L’assistance des Religieux au théâtre ne serait parmi les Chrétiens que plus indécente, et les suites plus scandaleuses.

421. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Quels juges, quels témoins pour des Etudiants, que les femmes et le peuple, qui ne louent et ne goûtent précisément que ce qu’il ne faut pas qu’on leur enseigne, ne leur demandent, ne leur inspirent que ce qu’il faut leur faire éviter !

422. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

), ouvrage utile, bien écrit, mis au nombre des livres Ecclésiastiques par le Pape Gélase, traite contre les Idolâtres le même sujet que ce Père dans la Cité de Dieu, et fait voir que les malheurs des temps viennent de la corruption du théâtre : « Theatra incusanda, non tempora. » Par une profonde méchanceté le démon a demandé des sacrifices, où il se nourrit moins de la chair des animaux que de la perte des vertus : « Profundo malignitatis argumento sacrificia flagitans, quibus non tam cruore pecorum, quom profligata virtute pascerentur. » Les vertus sont les victimes qu’on immole à l’autel de l’impudicité : « Ad aram luxuria virtutum victimas trucidantes. » Vous qui ne goûtez que la volupté, osez blasphémer le Dieu qui la défend, et vous vous réjouissez de la perte de vos âmes.

423. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Je laisse là ces Critiques qui trouvent à redire à sa voix et à ses gestes, et qui disent qu’il n’y a rien de naturel en lui, que ses postures sont contraintes, et qu’à force d’étudier ses grimaces, il fait toujours la même chose ; car il faut avoir plus d’indulgence pour des gens qui prennent peine à divertir le public, et c’est une espèce d’injustice d’exiger d’un homme plus qu’il ne peut, et de lui demander des agréments que la Nature ne lui a pas accordés : outre qu’il y a des choses qui ne veulent pas être vues souvent, et il est nécessaire que le temps en fasse perdre la mémoire ; afin qu’elles puissent plaire une seconde fois : Mais quand cela serait vrai, l’on ne pourrait dénier que Molière n’eût bien de l’adresse ou du bonheur de débiter avec tant de succès sa fausse monnaie, et de duper tout Paris avec de mauvaises Pièces.

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