Crois-moi, ce monstre affreux ne doit point t’échapper. […] Caton, que vous croyez un pédant, a pourtant été trouvé tel que l’histoire nous le peint, un vertueux féroce. […] »bw A vous entendre gémir de la sorte, qui ne croirait que vous venez de dire des vérités inutilement démontrées, qui ne croirait que vous en allez dire de nouvelles, et qu’elles auront un sort plus heureux ? […] Malgré cela, la bonté de cœur de cet homme illustre est si publique, qu’il n’est pas même permis de croire qu’il se repente de vous avoir obligé. […] Je ne sais, mais je crois bien que ce sera pour vous seul qu’on verra arriver de pareils miracles.
Pour ce qui est de la relation, on a cru qu’il était à propos d’avertir ici que l’auteur n’a vu la pièce qu’il rapporte que la seule fois qu’elle a été représentée en public, et sans aucun dessein d’en rien retenir, ne prévoyant pas l’occasion qui l’a engagé à faire ce petit ouvrage : ce qu’on ne dit point pour le louer de bonne mémoire, qui est une qualité pour qui il a tout le mépris imaginable, mais bien pour aller au-devant de ceux qui ne seront pas contents de ce qui est inséré des paroles de la Comédie dans cette Relation, parce qu’ils voudraient voir la pièce entière, et qui ne seront pas assez raisonnables pour considérer la difficulté qu’il y a eu à en retenir seulement ce qu’on en donne ici. L'Auteur s’est contenté la plupart du temps de rapporter à peu près les mêmes mots, et ne se hasarde guère à mettre des vers: il lui était bien aisé, s’il eût voulu, de faire autrement, et de mettre tout en vers ce qu’il rapporte, de quoi quelques gens se seraient peut-être mieux accommodés; mais il a cru devoir ce respect au Poète dont il raconte l’ouvrage, quoiqu’il ne l’ait jamais vu que sur le théâtre, de ne point travailler sur sa matière, et de ne se hasarder pas à défigurer ses pensées, en leur donnant peut-être un tour autre que le sien. […] Des deux réflexions qui composent la dernière partie, on n’aurait point vu la plupart de la dernière, et l’Auteur n’aurait fait que la proposer sans la prouver, s’il en avait été cru, parce qu’elle lui semble trop spéculative, mais il n’a pas été le maître : toutefois, comme il se défie extrêmement de la délicatesse des esprits du siècle, qui se rebutent à la moindre apparence de dogme, il n’a pu s’empêcher d’avertir dans le lieu même, comme on verra, ceux qui n’aiment pas le raisonnement, qu’ils n’ont que faire de passer outre. […] Dans la première, il suppose l’innocence de cette pièce, quant au particulier de tout ce qu’elle contient, ce qui est le point de la question, et s’attache simplement à combattre une objection générale qu’on a faite, sur ce qu’il est parlé de la Religion ; et, dans la dernière, continuant sur la même supposition, il propose une utilité accidentelle qu’il croit qu’on en peut tirer contre la galanterie et les galants, utilité qui assurément est grande, si elle est véritable ; mais qui, quand elle le serait, ne justifierait pas les défauts essentiels que les Puissances ont trouvés dans cette Comédie, si tant est qu’ils y soient, ce qu’il n’examine point. C'est ce qu’on a cru devoir dire par avance, pour la satisfaction des gens sages, et pour prévenir la pensée que le titre de cet Ouvrage leur pourrait donner, qu’on manque au respect qui est dû aux Puissances : mais aussi, après avoir eu cette déférence et ce soin pour le jugement des hommes, et leur avoir rendu un témoignage si précis de sa conduite, s’ils n’en jugent pas équitablement, l’auteur a sujet de s’en consoler, puisqu’il ne fait enfin que ce qu’il croit devoir à la Justice, à la Raison et à la Vérité.
Cet avis est assurément charitable et fondé : combien ne voit-on pas de nos George Dandin de Finance se repentir vainement de n’en avoir pas cru Molière ? […] Je crois que vous conviendrez que c’est un Vice, et un Vice si bien joué que vous étiez fâché tantôt qu’on l’eut joué si cruellement. […] Malgré ce qu’il y a de trivial dans cette comparaison, vous y reconnaîtrez, je crois, du bon sens ; à moins que vous n’exigiez qu’on fasse un monde à la fantaisie d’Alceste. […] Vous croiriez la faire parler naturellement, quand tout le monde lui trouverait la grossièreté des halles et la brutalité des Portefaix. […] Voilà Molière, je crois, suffisamment disculpé de vos reproches : je ne crois pas qu’aucun homme sensé qui lira cette réfutation, le regarde désormais comme un « Auteur dangereux »dq : votre conséquence tombe absolument.
Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. […] On n'en a point trouvé qui fussent dignes des Chrétiens ; et on a cru qu'il serait plus court de les rejeter tout à fait que de travailler vainement à les réduire contre leur nature aux règles sévères de la vertu. » Boss[uet]. p. 4… 141. […] Mais quand même ces prétendus dévots seraient impénétrables aux attraits du plaisir, ils devraient craindre pour eux cette parole de saint Paul : que « celui qui croit être debout, prenne garde à ne pas tomber » ; « Qui se existimat stare, videat ne cadat. » 1. […] On ne les croit pas. […] Ils sont un piège pour les uns et pour les autres, qui croient pouvoir ne pas se refuser ce que des dévots de profession se permettent.
Je vois depuis quelques jours sur notre Théâtre, une Jeune-personne toute charmante, si ressemblante à madame D’Alzan, que sans l’impossibilité, j’aurais cru que c’était elle-même. […] Je crois l’orage dissipé. […] Trompée la première aux apparences, je me crus permis de répondre aux avances d’un homme aimable, qui possède tout ce qui peut rendre une femme heureuse. […] Croyez que j’aime encore la vertu, après mes faiblesses, puisque je préfère ma Rivale à moi-même. […] … Mais la mienne, je crois, vaut mieux encore.
Racine ajoute ensuite : « Tout s’y doit ressentir de cette tristesse majestueuse qui fait le plaisir de la Tragédie. » C’est encore cette majesté que je ne trouve pas dans la tristesse de Bérénice ; car, en écoutant les plaintes qui lui échappent, loin d’y reconnaître la douleur d’une Reine, je n’ai cru entendre qu’une jeune fille abandonnée de son Amant. […] Je ne crois donc point que la Tragédie de Mithridate puisse, en aucune façon, être conservée. […] En effet, je crois que si on représentait Alexandre sans amour, les Spectateurs s’en accommoderaient mieux, quoi que l’Histoire fût en droit de s’en plaindre. […] La passion de Ladislas naît du vice et non de la vertu : telle était la licence de la Scène du temps de Rotrou ; mais les Poètes tragiques depuis lui ont toujours fait ou tâché de faire croire aux Spectateurs que l’amour dans leurs Tragédies était enfanté par la vertu. […] Aussi, malgré tout l’art d’un si grand maître, cette Pièce me paraît toujours non seulement hors d’état d’être représentée telle qu’elle est sur le Théâtre de la réforme ; mais de plus, je ne crois pas possible de la corriger, quand même je connaîtrais quelqu’un d’assez hardi pour réformer M.
Je crois qu’après cela notre Observateur avouera qu’il a eu tort d’accuser Molière et qu’il doit confesser que la passion l’a fait écrire. […] Je crois bien que cette pauvre amante n’a pas été exempte de péché, mais qui en a été exempt ? […] Je crois toutefois qu’il y trouverait encore quelque chose à redire, puisqu’il condamne la paysanne. […] Il menace les trônes des rois, il nous menace de déluges, de peste, de famine, et si ce prophète dit vrai, je crois que l’on verra bientôt finir le monde. […] [NDE] Dom Juan, acte II, scène 2 ; Charlotte dit : « On m’a toujou dit qu’il ne faut jamais croire les Monsieux ».
La vérité ou persuasion intime, naît du tact particulier : elle ne peut être de convention, et on s’abuse soi-même, quand on croit croire sur caution. […] Je serais fou de ne pas croire vrai ce que je sens, par quelque organe que ce soit : mais je serais extravagant si je décidais que tout ce qui me paraîtrait être mes semblables, dût sentir comme moi, et si je voulais les y obliger : c’est cependant la prétention de tous ces dogmatistes qui nous inondent de leurs rêveries. […] qu’on veuille nous persuader aujourd’hui, par un discours captieux, que les Spectacles sont l’école du vice, que les vertus même qu’on y présente mènent au crime, devons-nous le croire par préférence à ce que nous sentons ? […] Rousseau dit4 que quand une Française croit chanter, elle aboie5 ; que la Comédie est infâme par sa nature, et que les Acteurs et les Spectateurs sont tous des scélérats dignes du gibet. […] Qui bâtit une rhapsodie de paradoxes tirés de la fable des Abeillesc 7, pour tromper les hommes, et leur faire croire qu’ils sont faits pour vivre seuls dans les forêts ?
C'est ici où vous croyez triompher, et où vous vous congratulez de votre triomphe. […] Je crois qu’il est inutile de recourir ici à la distinction, si c’est par accident ou non. […] Je crois la chose impossible. […] S’il croyait la Comédie si scandaleuse, n’emploierait-il pas toute son autorité pour l’empêcher ? […] Qui croirait, à moins que de le voir, qu’un Théologien pût faire une si étrange application ?
Si je croyais que vous et moi dussions jamais assister à ces vilaines comédies, je demanderais à Dieu qu’il envoyât son foudre pour nous écraser, et ce coup du Ciel ne nous serait pas si funeste, que le geste d’un comédien lascif, ou la parole d’une effrontée comédienne. […] Ne le croyez pas, Proselyte, c’est un trompeur, ou un phénix du siècle ; de croire que ce soit un phénix, j’ai de la peine, dites donc que c’est un trompeur ; mais non, je suppose qu’il dit vrai, et que jamais sa chasteté n’a été blessée, en oyant les comédies, qui est-ce toutefois qui peut l’assurer qu’il sera toujours le vainqueur ? […] Les Antoine, les Martinien, les Jérôme, sont tentés dans leur désert, et parmi les forets et les bois, et un jeune mondain me voudra persuader que dans la comédie il est aussi chaste que dans l’Eglise, je ne le crois pas, et ne le croirai jamais.
Mais que devons-nous croire préférablement, ou le vulgaire ou le Philosophe ? […] Les Romains crurent en les instituant, calmer le couroux des Dieux, & faire cesser une terrible peste qui ravageait leur Ville. […] Les Grecs croyaient fermement qu’elle inspirait toutes les vertus civiles & morales. […] Enfin il n’est sorte d’avantage dont ils ne la crussent pourvue. […] On ne croit pas maintenant que les Français puissent vivre sans musique.
Je ne crois pas que l’empressement d’une Amante ait jamais rien produit de si beau. […] Je crois du moins qu’on ne voudrait pas se hasarder à en faire. […] Je crois ne point faire tort à ces Messieurs de dire qu’on veut à la Cour des Spectacles plus agréables que les leurs. […] J’ai de la peine à croire que leur Iphigénie soit jouée durant trois mois comme celle que nous avons vue. […] Au reste, ne croyez pas que des Auteurs médiocres soient capables de mettre en crédit mon nouveau Système de Tragédie, si j’ose parler ainsi.
Vous avez négligé cette voie, qui pouvoit seule vous apprendre la vérité ; un homme, dites-vous, ne doit pas s’exposer sur une rivière, & dans un endroit où il court risque de se noyer, avant d’avoir fait une juste information ; mais que croyez-vous qu’il doive faire après s’être exactement informé ? […] Cependant, je veux bien en croire le sceptique dont vous adoptez le témoignage : quand même Molière n’auroit corrigé que des petits-maîtres, des misantropes & de faux dévots, n’estimez-vous pas assez la société, pour lui en avoir la plus grande obligation ? […] Je crois avoir suffisamment prouvé la bonté des poëmes, soit tragiques ou comiques ; mais je veux plus faire encore. […] Je crois en avoir assez dit pour vous faire revenir de votre prévention ; je pourrois encore ajouter quelques raisons pour achever de vous convaincre ; mais je les supprime : c’est à la réflexion à vous les présenter. […] Vous serez peut-être surpris de ce que je n’ai pas pris la défense de l’opéra dans le cours de cette lettre ; ce n’est pas parce que je crois ce spectacle plus dangereux que les autres, mais c’est que les mêmes raisons que j’ai alléguées ci-dessus, doivent servir à l’excuser.
Les Comédies de toutes les sortes ont eu tant d’applaudissement, qu’elles ont scandalisé les Personnes dévotes, qui ont cru qu’elles n’étaient recherchées que parce qu’elles flattaient les vices et les enseignaient au Peuple. […] Si on dit que ceux de sa sorte ne représentaient que des Tragédies ou des Tragi-comédies qui étaient des Pièces sérieuses, cela suffit-il pour faire croire que ceux qui les représentaient devaient passer pour hommes sérieux et sages ? […] Ne doit-on pas croire qu’il y en avait qui étaient propres à tout, comme c’est l’habileté du Comédien de faire tantôt le Roi, et tantôt le valet ? […] Autrefois toutes les femmes se retiraient lorqu’on allait commencer la Farce ; aujourd’hui on leur veut donner le plaisir d’y demeurer, ayant caché la malice si agréablement, qu’on croit qu’elles la peuvent entendre sans rougir. […] Leurs Poètes ont pensé avoir atteint au suprême degré de leur Art, d’avoir exprimé naïvement toutes les passions, et c’est où l’on trouve le plus de danger ; C’est comme les Peintres qui ayant employé tous leurs efforts à représenter des Nudités dans leurs Tableaux, sont condamnés par les personnes austères qui croient que de tels objets causent de mauvais désirs.
Qui n’auroit cru sans conséquence des extravagances d’ivrogne ? […] Cet astre en effet a plus d’influence qu’on ne croit dans le pays de Romancie & sur les peuples dramatiques. […] En faut-il tant pour leur persuader ce que déjà elles croient ? […] Il fait tout croire aux bonnes gens, & douter de tout aux beaux esprits. […] Vous croiriez encore à chaque piece voir représenter le Menteur & la Suite du Menteur.
Mais j’ai cru devoir vous communiquer une observation que j’ai faite sur votre Lettre ; & j’espère que votre amour pour la justice & pour la vérité vous la fera recevoir favorablement. […] Mais, quand même vous croiriez nous honorer en nous accusant, je ne m’en tiendrois pas moins obligé à vous désabuser sur un article des plus essentiels de notre Religion. […] Newton, Leibnitz & Wolff sont, comme vous savez, nos maîtres en philosophie ; nous nous appliquons à profiter de leurs lumieres ; & nous nous faisons une gloire de marcher sur leurs traces, sans cependant nous croire obligés d’adopter servilement tous leurs principes. […] Nous croyons qu’un fait peut être véritable, quoique nous ne comprenions pas la manière dont il est arrivé : &, pour nous persuader de son existence, il nous suffit que des témoins irréprochables nous en assurent. […] Blâmez-la, si vous le jugez à propos ; mais croyez du moins que c’est ainsi que nous pensons, que c’est ainsi que nous instruisons les peuples, & que nous cherchons à leur faire part des mêmes consolations dont nous sommes pénétrés, & qui résultent du dogme de la divinité du Verbe incarné.
D’Alzan, tout-à-l’heure, on m’entretenait d’elle, de ses vertus, de sa douceur, de sa tendresse envers vous ; une femme qui la connaît comme vous-même, celle qui m’a révélé ce secret qu’il m’eût été moins cruel d’apprendre de votre bouche, une inconnue en un mot qui me fit promettre, avant de parler, de ne point chercher à la deviner, vient de m’assurer qu’elle est toute belle, cette épouse que vous aimez……… Oui, vous l’aimez ; je connais trop bien votre cœur pour en douter : il n’est point fait pour l’ingratitude, l’inhumanité, la perfidie ; vous aimez votre épouse bien plus que vous ne le croyez : vous l’aimez plus que moi, plus que vous ne vous aimez vous-même. […] … Vous m’estimez, Monsieur, malgré vos entreprises, & le criminel déguisement qui vous a fait me cacher que vous n’étiez pas libre, vous m’estimez, je crois m’en être apperçue : je veux redoubler ce sentiment, le seul de votre part qui soit aujourd’hui flateur pour moi ; je veux qu’il soit le seul lien qui desormais nous rapproche. […] … Car, je ne le crois pas, qu’il me préfère. […] c’est moi, moi qui tremble pour la possession d’un cœur dont je croyais être sûre, & qui, pour le conserver, cherche à ressembler… Ma sœur ! […] Monsieur de Longepierre vint hier-soir : j’étais seule : il a trouvé mauvais que monsieur D’Alzan soit rentré tard ; il n’a pas assez pris de ménagemens pour le lui faire sentir ; il l’aura peut-être affligé, peut-être aigri ; en quittant son oncle, monsieur D’Alzan était triste ; j’ai cru l’entendre soupirer.
Vous dîtes qu’on les remplace : est-ce une chose facile ; et dans quelque profession que ce soit, croyez-vous que les excellents hommes soient communs ? Pour moi, qui ne crois pas qu’un certain nombre de mots et une rime au bout, soient des Vers, je ne crois pas aussi que tous ceux qui parlent à la Comédie soient Comédiens : Pour bien faire des Vers il faut les savoir tourner comme fait Racine ; et pour être ce qu’on appelle des Comédiens, l’être comme Baron et Raisin. […] Je sais que ce n’est pas vous faire ma Cour de donner la préférence à Corneille sur Racine, et qu’étant son Amie comme vous l’êtes, il vous est aisé de croire ce que vous souhaiteriez qui fût : mais quelque déférence que j’aie pour vos sentiments, j’ai le malheur de ne pouvoir déguiser les miens ; et supposé entre eux une égalité de mérite, Corneille étant venu le premier, et ayant purgé le Théâtre de la Barbarie qui s’y était introduite, je crois que le premier Rang lui est légitimement dû. […] Toutes les fois que vous allez à la première Représentation d’une Pièce sérieuse, vous croyez, dites-vous, aller à Athènes ou à Rome : vous ne trouvez en votre chemin que Grecs et Romains, encore sont-ils tout défigurés depuis que Corneille et Racine ne les font plus parler. […] J’avais pris cependant toutes les précautions possibles pour faire réüssir la Princesse de Cléves ; et persuadé qu’il est dangereux d’exposer de trop grandes nouveautés, je croyais qu’un Prologue que je fis pour préparer les Auditeurs à ce qu’ils allaient voir me les rendrait favorables ; mais leurs oreilles ne purent s’accommoder de ce qu’elles n’avaient pas coutume d’entendre ; et le Prologue attira plus d’Applaudissements que la Pièce.
On sait que quelques Pères l’ont accusé de croire que les âmes n’étaient pas créées de nouveau, mais qu’elles venaient par voie de génération : ex traduce. […] » J’ai peine à croire que ceux qui liront avec attention cet endroit de Tertullien, tirent la même conséquence. […] C’est ainsi que j’ai cru pouvoir traduire les deux mots latins, cameras, apulias. […] Comme ce terme est fort connu, et qu’il exprime bien la chose dont parle l’auteur, j’ai cru qu’il me serait permis de rendre ainsi la phrase latine ; « inter effœminationis modos ». […] Entre les pères de l’église quelques-uns semblent avoir cru la même chose.