Relisez le Fils naturel e ; vous trouverez dans l’entretien qui suit ce Drame, et que vous citez dans l’errata de votre Livre, qu’une femme qui aimait beaucoup son mari, ayant appris un jour qu’il venait d’être assassiné par son beau-frère, chez qui elle l’avait prié d’aller, elle vola vers lui, et l’ayant trouvé expirant, elle s’élança sur ce cadavre adoré, en lui disant avec des transports incroyables : Hélas !
Mais à quoi bon, dira-t-on, citer ces ordonnances rendues il y a mille ans, et ces raisons de mysticité dont notre siècle se moque ?
Parfait en cite des exemples, et c'est peut-être ce qui donna aux Jésuites l'idée d'en faire représenter aussi, pour imiter les autres Régents.
Leurs inconvéniens, a, 486 Trebuchet, b, 356 Trémoille (Marie de la Tour, Duchesse de la), citée en témoignage contre les Spectacles, b, 180 Trissino, b, 100 Tronchon. […] Sa conduite a donné des preuves du peu de confiance que l’on doit avoir aux signes de repentir que les Incrédules donnent dans des maladies sérieuses ; on cite pour exemple l’Ode qu’il fit en pareille circonstance, 523.
On lui donne d’abord un air d’érudition, on lui fait citer des passages d’Ezechiel, qu’elle n’a jamais vu, & dont on rapporte mal le latin au bas de la page finde parietem, fendez la muraille (il faut dire fode percez). […] Il eût pu citer en preuve, s’il l’eût connu, l’exemple de la Religieuse mourante qui détourna sa fille.
Thomas d’Aquin avait fait cette attention, il n’aurait pas d’après Cicéron, dont il cite le passage, excusé et loué les meurtriers de César, parce que c’était un Tyran d’invasion qui s’était emparé du gouvernement par violence, malgré ses sujets, à moins qu’on ne fasse entendre avec lui que ce n’était qu’un consentement forcé : « Dicendum quod Tullius loquitur in casu illo quando aliquis dominium sibi per violentiam surripit nolentibus subditis, vel etiam ad consensum coactis, et quando non est recursus ad superiorem per quem judicium de invasore fieri possit, tunc enim qui ad liberationem patriæ Tyrannum occidit, laudatur et prœmium accipit. […] C’est bien la Henriade que Voltaire doit citer pour garant de ses sentiments !
Voici d’abord la règle que suit Mgr Bouvier : nous allons citer textuellement.
Les danses des Israélites, qu’on cite tant pour justifier les nôtres par l’exemple du peuple de Dieu, étoient plus décentes : nul mélange de sexe.
Plus elle est charmante, plus elle est dangereuse ; plus elle semble honnête, plus je la tiens criminelle. » Il cite l’exemple de Chimène dans le Cid, alors si admiré et si honnête : « Elle exprime mieux son amour que sa piété, son inclination est plus éloquente que sa raison, elle excuse plus le parricide qu’elle ne le condamne ; sous ce désir de vengeance qu’elle découvre, on remarque une autre passion qui la retient, elle paraît incomparablement plus amoureuse qu’irritée ; prête à épouser le meurtrier de son père, l’amour qui triomphe de la nature, va la rendre coupable du crime de son amant.
Non, Monsieur, je ne crois pas exagérer mon calcul, en soutenant que le mal vénérien prêté & rendu par les sujets des deux sexes qui abondent aux Spectacles Forains, fait mourir ou estropie plus de citoyens & de citoyennes, en un an, que la guerre ne détruit de soldats en trois batailles rangées28 Que de gens, fortunés possesseurs d’une aisance acquise par leurs travaux, & d’une santé conservée par leur sagesse eussent coulé, dans une vieillesse exempte d’infirmités, des jours paisibles & sereins, qui sont à la fleur de leur âge, plus ou moins lentement descendus dans la tombe, au milieu des humiliations, des douleurs & des souffrances, pour avoir, à l’exemple des deux jeunes gens que je viens de citer, assisté une seule fois aux jeux scéniques des Remparts ! […] Mais je veux qu’il sorte tous les ans deux fois plus de grands Acteurs & d’Actrices supérieures, que je n’en cite ici ; doit-on pour cela souffrir les Jeux du Rempart ? […] « La raison qu’on vante tant en nous, dit l’Auteur que je viens de citer, est si faible, si vaine, si imbécille, qu’elle prend indistinctement toutes les formes que la Coutume, le climat, le Gouvernement, le tempérament, le caprice, l’exemple & les passions lui donnent…… Sur ce principe, un enfant accoutumé à être son propre maître, c’est-à-dire, l’esclave de son tempérament, abandonné à tous ses penchans, parvenu à l’âge de raison, les fera servir à ses passions : voilà où mene cette belle méthode de livrer l’enfance à elle-même, sans lui donner de bonne heure des habitudes vertueuses.
dc , disant que saint Paul les a lues, et celles de Ménandre entre les autres, de sorte qu’il en cite des Sentences dedans les écrits, ce qui montre qu’il ne les a pas condamnées. […] Vincent reprend Heb. 13.17 qu’il vient de citer. […] Augustin cite plusieurs fois la formule évangélique « rendez à César ce qui appartient à César » (Marc 12.13-17, Matth. 22.21, Luc 2025) mais nous n’avons pas identifié la provenance de cette citation.
Il se cite lui-même en preuve.
& plusieurs autres qu’ils citent.
Les deux vers que citent Dancourt sont toutefois extraits d’un autre texte consacré au brigand (N.
Dancourt cite très approximativement le premier vers, dont voici la citation exacte : « Hors qu’un Commandement exprès du Roy ne vienne […] » do.
» S’il est permis en parlant aux suppôts du Parnasse, d’en citer l’autorité : on peut bien dire des Comédiens comme Virgile disait du perfide Sinon, je crains jusqu’à vos présents : « Timeo danaos et dona ferentes. » 4.° Le Démon ne dit quelque vérité que comme un appât, un passeport pour faire recevoir le mensonge.
Oui enfin j’en conviendrai, si vous pouvez me citer, je ne dis pas un seul Docteur de l’Eglise ; mais un seul Sage du Paganisme même qui veuille en convenir avec moi. […] Paroissons donc enfin au tribunal où il nous cite. […] Si je passe des exemples généraux aux particuliers, parmi les Auteurs sacrés j’entends un Augustin qui se cite lui-même en témoignage ; & avec cette noble franchise si digne d’un vrai Pénitent, il avoue que c’est sur le théâtre qu’il respira par les oreilles & par les yeux tout le venin qui corrompit son cœur.
Casaubon, sur cet endroit d’Athenée, cite les vers d’une églogue appellée Theopompea, où parlant de la parure d’un petit maître, Cultum & mollitiem nescio cujus trussori , on dit qu’il avoit si savamment parfumé & si artistement arrangé ses cheveux par le moyen des pommades, des aiguilles de tête & autres instrumens de tête appellés crinales, qu’il leur avoit donné la figure des aîles d’un oiseau au dessus de la tête, une derriere à chaque oreille, comme un oiseau prêt à voler, ou comme Mercure qui avoit des aîles à son bonnet : Elata coma in altum ex utrâque parte capitis speciem alarum exhibebat.
Bon, bon, vous nous citez l’Évangile de S.